Protection des femmes enceintes
Différentes mesures s’appliquent pour vous protéger la femme enceinte contre le licenciement, les heures supplémentaires, le travail de nuit,…
Différentes mesures s’appliquent pour vous protéger la femme enceinte contre le licenciement, les heures supplémentaires, le travail de nuit,…
Informez votre employeur de votre grossesse en lui remettant une copie de votre certificat médical. Transmettez-la par recommandé ou faites signer votre employeur pour réception. À partir de ce moment-là, l’employeur doit tenir compte de votre grossesse et une série de mesures de protection s’appliquent à vous.
Vous ne pouvez pas être licenciée pour des raisons liées à votre maternité. Mais un licenciement reste possible pour faute grave, motif économique, réorganisation de l’entreprise,…
Si vous êtes licenciée sans motif valable, votre employeur doit vous payer l’indemnité de préavis normale, plus six mois supplémentaires de salaire brut.
Si vous devez passer des examens liés à votre grossesse qui ne peuvent pas se dérouler en dehors des heures de travail, vous pouvez vous absenter de votre travail et vous gardez votre salaire normal. Si possible, vous devez avertir votre employeur au préalable et par écrit et il est conseillé de lui remettre un certificat médical.
On ne peut pas vous obliger à travailler la nuit pendant une période de huit semaines avant la date probable de votre accouchement. Si vous disposez d’un certificat médical qui atteste de la nécessité de vous interdire le travail de nuit, votre employeur ne peut pas vous forcer à le faire.
De même, votre employeur ne peut pas vous obliger à prester des heures supplémentaires.
Vous devez informer l’entreprise de travail intérimaire de votre grossesse. Envoyez une copie du certificat médical par email à l’agence d’intérim et veillez à mettre votre partenaire ou vous-même en copie pour éviter toute discussion sur le fait que l’email est ou non arrivé à destination.
L’entreprise de travail intérimaire ne peut pas mettre fin à votre occupation en raison de votre grossesse, sauf pour des raisons médicales (par exemple si vous effectuez des activités à risques). Tout traitement préjudiciable en raison de la grossesse constitue une discrimination et est interdit. S’il existe une présomption que l’entreprise de travail intérimaire a mis fin à l’occupation en raison de la grossesse, c’est l’entreprise qui devra fournir la preuve qu’il existait d’autres raisons justifiées pour mettre fin à votre occupation. N’hésitez pas à contacter la CSC si vous avez des questions à ce sujet.
Vous êtes enceinte et vous effectuez un travail qui peut être dangereux pour votre santé ou celle de votre futur enfant? Dans ce cas, vous avez droit à un congé préventif appelé aussi prophylactique. Votre médecin doit rédiger un certificat attestant que le travail est trop dangereux. Vous percevez alors une allocation de la mutuelle. Le montant de l’allocation diffère selon que vous êtes écartée partiellement ou complètement de votre travail. Informez-vous aussi sur votre droit à un congé d’allaitement prophylactique.
Attention: les règles expliquées ci-dessus s’appliquent au secteur privé. Pour le secteur public, consultez nos pages spécifiques.