Brexit

L’accord de partenariat conclu entre l’Union européenne et le Royaume-Uni constitue-t-il une bonne base pour des relations de voisinage durables?
L’accord de partenariat conclu entre l’Union européenne et le Royaume-Uni constitue-t-il une bonne base pour des relations de voisinage durables?
La veille de Noël 2020, l’Union européenne et le Royaume-Uni ont conclu, in extremis, un accord de partenariat afin d’éviter un Brexit sans accord.
Cet accord constitue-t-il pour autant le premier pas vers de bonnes relations de voisinage aux niveaux politique et sociojuridique entre l’Union européenne et la Grande-Bretagne? Et surtout, jette-t-il les bases d’une concurrence loyale en matière de droits des travailleurs, de fiscalité et de normes environnementales?
L’accord de partenariat est un accord de libre-échange. Il ne constitue donc pas un Brexit léger, sans barrières commerciales, avec un impact minimal sur l’emploi. Il portera inévitablement préjudice aux travailleurs de l’Union européenne et donc aussi de Belgique.
Conjointement à la Confédération européenne des syndicats, la CSC veille à limiter ce préjudice:
Avec les conservateurs au pouvoir, le Royaume-Uni continuera de se montrer ferme. L’accord de partenariat était à peine signé qu’il proposaient déjà une loi pour modifier la législation britannique sur le temps de travail. Il s’agissait d’un acquis en vertu de la législation européenne et il était donc garanti par l’accord.