Votre centrale sur les réseaux sociaux
Les membres de la CSC-Transcom sont représentés par des militants et des délégués.
Le fonctionnement de la CSC-Transcom repose sur deux piliers :
- Le pilier professionnel, à savoir le fonctionnement professionnel, concerne les entreprises et les secteurs. Les thèmes sectoriels sont traités au Conseil syndical régional et au Comité syndical national de chaque groupe professionnel.
- Le pilier interprofessionnel, à savoir le fonctionnement des sections, est déterminé par le lieu d’habitation et est coordonné par les Bureaux de section. Le Bureau régional traite des thèmes intersectoriels. Le Bureau national gère toutes les compétences intersectorielles et interprofessionnelles.
En outre, le Bureau politique, le Bureau journalier et le Collège des permanents et des secrétaires constituent les instances générales. Le Congrès général est la plus haute des instances et a lieu tous les six ans.
1. Les militants
Les militants constituent le visage de notre organisation. Ils défendent les intérêts de leurs collègues sur le lieu de travail et dans les organes de concertation et de négociation des entreprises. Les militants concrétisent donc le fonctionnement syndical dans l’entreprise. Dans les entreprises privées de plus de 50 travailleurs, des élections sociales sont organisées tous les quatre ans. Elles permettent d'élire les délégués des travailleurs qui siègeront au comité d’entreprise (CE) et/ou au comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT). Les militants constituent le lien entre les travailleurs et l’employeur, entre le syndicat et ses affiliés. Les militants peuvent aussi siéger comme membres d’un Bureau de section dans la région où ils habitent. Les prochaines élections sociales auront lieu en 2020.
Dans les entreprises publiques autonomes, la représentation des travailleurs est organisée différemment. Il n’y a pas d’élections sociales mais un comptage. Les représentants des travailleurs sont désignés sur base du nombre d'affiliés auprès des syndicats représentatifs dans l'entreprise publique autonome considérée.
2. Les comités syndicaux régionaux et nationaux
Notre Centrale est composée de six groupes d'intérêt professionnel : Télécom-Culture, Maritime-Aérien, Postes, Chemins de fer, Diamant, Transport routier et logistique. Chaque groupe a un fonctionnement syndical autonome dans son secteur et ses noyaux de militants au niveau de l’entreprise. Ils sont responsables de la concertation sociale au niveau sectoriel (Commissions paritaires).Lors de Comités syndicaux régionaux (CSR), les militants d’un même groupe se rencontrent par région.
Les Comités syndicaux nationaux (CSN) coordonnent le fonctionnement professionnel des secteurs professionnels distincts. Ceux-ci se composent de délégués (militants) des groupes régionaux. Ces groupes nationaux jouent un rôle majeur lors des préparations des négociations de CCT ou lorsque des actions nationales et/ou sectorielles doivent être entreprises.
Les Comités syndicaux représentent également leur secteur dans les fédérations professionnelles internationales (p.ex. ITF, ETF, UNI et Industriall).
3. Le bureau régional et le bureau national
La CSC-Transcom compte douze régionales intersectorielles (Anvers, Bruxelles NL, Bruxelles FR, Hainaut, Limbourg, Liège, Luxembourg, Namur, Flandre orientale, Brabant flamand, Brabant wallon, Flandre occidentale).
Le Bureau régional se compose de militants de la régionale concernée. Ils sont responsables de la défense d’intérêts locaux. Ils organisent, par exemple, des soirées informatives autour de thèmes d’actualité, souvent en collaboration avec la fédération de la CSC locale.
Les Bureaux de section peuvent aussi organiser des actions régionales avec d’autres mouvements sociaux à propos de thèmes comme la pollution, l’environnement, la politique et la pauvreté. En outre, le Bureau de section exerce une fonction politique importante. Ils aidet à préparer le Conseil de bureau et du Congrès tous les six ans. Les responsables régionaux représentent la CSC-Transcom dans les fédérations de la CSC où ils sont intégrés.
Le Bureau national exerce des compétences intersectorielles et interprofessionnelles. C’est ici que les positions intersectorielles relatives à l’actualité sont prises. Cet organe surveille aussi le Bureau journalier et le Bureau politique et contrôle le budget et les comptes.
Le Bureau national se compose d'un certain nombre de militants avec droit de vote, présentés par les Comités syndicaux nationaux et les Comités régionaux intersectoriels. Chaque régionale a un mandat et les groupes se répartissent les autres mandats en fonction de leur ampleur. Il se réunit sur convocation du Président et du Vice-président de la Centrale.
Le Bureau national élit également le Président et le Vice-président, de même que les Responsables généraux de secteur et les Responsables syndicaux régionaux.
Le Bureau national se réunit tous les 2 mois et prend position sur des thématiques qui lui sont présentées par le Bureau Journalier, une autre instance statutaire ou l’un de ses membres. Il contrôle aussi l’exécution par le Bureau Journalier de décisions prises par d’autres instances et guide les propositions du Bureau Journalier en matière de gestion de personnel.
4. Instances générales
Le Bureau journalier est responsable de la gestion financière et générale de la Centrale. Le Bureau journalier se compose du Président, du Vice-président et de 6 Responsables généraux des groupes professionnels (4 issus des 2 plus grands groupes, c. à d. Transport routier et logistique et Chemins de fer, et 2 autres issus des plus petits groupes).
Le Bureau journalier assure le fonctionnement normal de la Centrale et veille aux décisions du Bureau politique, du Bureau national et du Congrès général.
Le Bureau politique est la direction politico-syndicale de la Centrale et se compose du Président, du Vice-président et de l’ensemble des Responsables généraux des groupes professionnels.
Au Bureau politique, il est aussi bien prêté attention aux thèmes syndicaux qu’aux thèmes plus généraux tels que les pensions, le crédit-temps, le droit du travail, les secteurs publics, sans oublier la politique financière avec le budget et les comptes de la Centrale. L’actualité politique et syndicale est toujours à l’ordre du jour.
Le Président rend compte des discussions au Bureau de la CSC et également de la réunion du Comité A et de la Commission entreprises publiques.
Le Collège des Secrétaires syndicaux et des Permanents se réunit 10 fois par an environ pour étudier les intérêts professionnels des affiliés, trouver des moyens adaptés visant à améliorer le fonctionnement et pour échanger les expériences au sujet de dossiers syndicaux.
5. Le congrès général
Le Congrès général est la plus haute instance de la Centrale. Il se tient, en principe, tous les six ans. Le dernier Congrès a eu lieu en 2023.
Il se prononce sur toutes les affaires syndicales qui ne concernent pas exclusivement un groupe ou une régionale. Il détermine les choix politiques et points sur lesquels la Centrale s'engagera à travailler.
Les militants des groupes et des Bureaux régionaux se partagent les 240 mandats du Congrès.