Pourquoi faire grève le 31 mars contre les mesures du gouvernement Arizona
CNE - CSC
À l’approche de la grève générale du 31 mars 2025, la centrale nationale des employés détaille pourquoi il est important pour les travailleurs et les travailleuses de se mobiliser contre les mesures du gouvernement Arizona.
Le front commun national CSC FGTB appelle à la grève générale ce 31 mars – et les actions continueront aussi longtemps qu’il le faudra. Pourquoi?
Parce qu’on nous ment sur la "disette": il y a de l’argent, beaucoup d’argent. Plus que jamais, des milliards pour les actionnaires. La fortune des milliardaires explose. Pour la guerre, d’un claquement de doigts, on trouverait 17 milliards.
Parce qu’on va nous voler le peu que nous avons. Le droit à une pension décente (avant la mort…). Le doit de négocier nos salaires. Le droit à un préavis suffisamment long si on est viré. Le droit d’être soigné quand on est malade - et payé quand on n’arrive pas à travailler! Voler nos dimanches ou nos soirées, le peu de temps que nous avons pour nos familles…
Parce qu’ils nous prennent pour des cons, avec leurs "500€ en plus"! On voit maintenant qu’au mieux ce sera… 45€ en 2029! - et pas pour tout le monde. Par contre, ce qui est sûr pour tout le monde : on va perdre des milliers d’euros en pensions, en primes et avantages… En hausse de la fiscalité et en perte de services essentiels (bus, trains , santé, culture …).
Parce qu’ils détruisent l’avenir, en abandonnant les (trop faibles) mesures contre les entreprises les plus polluantes. Nous n’avons pas d’autre planète pour nos petits-enfants. Chaque dixième de degré en plus à cause de la cupidité des multinationales, ce sera des dizaines de milliards de dépenses pour réparer les dégâts.
Parce qu’ils préparent la guerre, qui leur rapportera beaucoup, comme toutes les guerres. Les menaces urgentes, conte lesquelles on doit se défendre, c’est la violence des injustices, c’est la destruction de la vie sur terre, et c’est eux.
Parce qu’il y a des batailles à gagner! On a déjà récupéré l’indexation (au moins pour 2 ans). On peut les empêcher de harceler les malades, de punir les temps partiels, d’imposer leur maudit Malus-Pension, d’augmenter notre temps de travail et de baisser les salaires. Et que le 31 mars est un début, que les actions continueront autant qu’il le faudra.
Alors, oui, une grève c’est difficile. Mais si ce n’est pas maintenant, alors quand? Et si ça ne commence pas avec des délégué·es comme toi, responsables et courageux·ses, soutenu·e·s par leur syndicat, protégé·e·s par la loi, alors qui?
Ensemble, nous allons gagner. Et si on ne peut pas réussir la grève à 100% partout, il n’y a aucun endroit où on ne puisse rien faire. Le désert de l’Arizona pendant 5 ans? Pour nous, c’est NON!"