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Notre Village: trois ans de lutte "pour une victoire symbolique"

Déléguées au sein de Notre Village, un établissement d’accueil résidentiel et de jour pour des adultes porteurs d’handicaps, Anna Fanni et Mélanie Indelicato nous expliquent comment leur équipe syndicale a obtenu une victoire importante après trois années de lutte.

Anna Fanni et Mélanie Indelicato, vous êtes déléguées CNE depuis de très nombreuses années au sein de Notre Village, à Braine-L’Alleud. Récemment, vous avez décroché une victoire importante. De quoi s’agit-il ?  

MI : On a arraché une compensation financière par rapport à un acquis - le remboursement à 100% des frais kilométriques - que l’ancienne direction nous avait retiré en janvier 2021, de façon unilatérale et sans concertation.  

Pourquoi dites-vous que cette victoire est symbolique pour vous et vos collègues ?  

AF : À l’époque, la méthode employée pour nous retirer cet avantage financier avait choqué tout le monde : ce n’est qu’en consultant sa fiche de paie que le personnel s’est rendu compte qu’il n’avait plus droit au remboursement de ses frais de déplacement. Au-delà de la perte financière plus ou moins importante que ça représentait pour plusieurs collègues, il y avait surtout la manière dont ça s’est fait qui ne nous a pas plu du tout.  

MI : Syndicalement, cette lutte est rapidement devenue symbolique au sein de l’entreprise car elle cristallisait le besoin des travailleuses d’être reconnues à leur juste valeur. Et ce, aussi bien financièrement qu’humainement. Pour nous, représentantes syndicales, il était donc impensable de ne rien obtenir de la direction.  

Comment votre délégation est-elle parvenue à obtenir une compensation financière ?  

AF : On n’a rien lâché. Pendant trois ans, on a harcelé notre direction durant les conseils d’entreprise, on a organisé des séances d’informations, on a mené des enquêtes et des sondages… À un moment, notre équipe était même prête à aller jusqu’au tribunal pour défendre notre position, mais le changement de direction (en février 2022, NDLR) a facilité les négociations.  

MI : Chacun a dû mettre un peu d’eau dans son vin pour arriver à un accord. D’une part, la nouvelle direction a consenti à faire de réels efforts alors que sa situation financière reste compliquée, et d’autre part, nous avons accepté l’idée qu’on ne pourrait plus bénéficier d’un remboursement de nos frais kilométriques à hauteur de 100%.  

AF : Mais on n’a pas à se plaindre de l’accord qui a été signé…  

C’est-à-dire ?  

MI: On s’était fixé un montant minimum de 150€ bruts par an à atteindre. Au final, on a quand même réussi à obtenir un défraiement de 180€ bruts pour 2024 et pour 2025. Et à partir de 2026, les employées percevront 75€ bruts. Pour les 180 collègues concernées, ce n’est pas rien.  

Que retiendrez-vous de cette lutte ?  

MI : Qu’il ne faut jamais baisser les bras ! Pendant trois ans, notre équipe a avancé seule sur ce dossier, sans aide de l’autre délégation syndicale de l’entreprise. Et pourtant, on y est arrivé.  

AF : Humainement, notre équipe s’est aussi prouvée qu’elle était solide. On le savait déjà, mais on a désormais la confirmation qu’on peut compter l’une sur l’autre. Et ça, c’est très positif pour la suite.

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