Manifestation nationale à Bruxelles : 35.000 manifestants pour plus de temps pour le Non Marchand
Ce jeudi 7 novembre 2024, 35.000 travailleurs, issus de différents secteurs et réunis en front commun, ont défilé à Bruxelles pour réclamer du temps et de meilleures conditions de travail dans le secteur Non Marchand. Et pour cause, le secteur est à bout : il est urgent que le monde politique réagisse.
Ce 7 novembre 2024, à Bruxelles, 35.000 travailleurs ont manifesté de la Gare du Nord jusqu’à la place Poelaert, pour réclamer du temps et de meilleures conditions de travail pour les membres du Non Marchand.
La mobilisation a rassemblé des professionnels de la santé, du social et de la culture, venus de tout le pays. Elle démontre que tout le monde est concerné, que ce soit en tant que bénéficiaires ou travailleurs. De nombreux travailleurs d’autres secteurs comme l’Industrie, la Finance ou le Commerce sont également présents en soutien.
Les manifestants se sont mobilisés pour rappeler que le secteur Non Marchand est nécessaire pour une société avec plus d’égalité et pour ne pas sombrer dans la marchandisation de l’humain et l’indifférence sociale. Leur message est simple : chaque soignant, éducateur, et intervenant social a besoin de temps et de moyens pour faire son travail avec dignité.
Qu’il soient rouges, verts ou bleus, ils ont chanté et crié leur colère face à une situation devenue insoutenable. Le secteur du Non Marchand est à bout : 28% des travailleurs envisagent de le quitter et il manque actuellement 128.000 soignants. Et les difficultés touchent tous les métiers, des éducateurs aux techniciens de surface. Il est temps de casser le cercle vicieux de la pénurie en rendant les conditions de travail attractives et en permettant à chaque travailleur d’avoir le temps de faire son travail.
Les gouvernements régionaux ainsi que la Fédération Wallonie-Bruxelles doivent entendre cet appel, tout comme les négociateurs du gouvernement fédéral. Si le monde politique reste sourd, les travailleurs du Non Marchand, toujours en front commun, n’en resteront pas là.