Maison de repos du CPAS d’Arlon: manque d’équité entre les différentes catégories de personnel

Lors d’une négociation syndicale le 29 mars dernier, le CPAS d’Arlon proposait d’intégrer une nouvelle grille barémique (IFIC – système salarial des soins de santé) pour le personnel aide-soignant occupé à la Knippchen.

Cette nouvelle grille représente une augmentation de 40 à 50 euros brut par mois pour une partie du personnel concerné.

Le personnel ayant plus de 25 ans d’ancienneté dans l’institution ne perçoit aucun bénéfice par rapport à ces nouvelles échelles.

Dans la même réunion, le CPAS proposait d’augmenter de 11 % la rémunération de 4 membres de la direction, ainsi qu’un changement d’échelle pour les récompenser de leur disponibilité … cette augmentation peut aller jusqu’à 850 euros pour certains directeurs concernés.

Le front commun syndical CGSP / CSC services publics estimant ce ratio disproportionné (de 1 à 17), avait formulé une contre-proposition pour le personnel aide-soignant qui a suivi la formation des actes délégués par l’infirmière. Il faut donc respecter des conditions.  Cette proposition était l’octroi d’une échelle supérieure tel qu’autorisé par les dispositions wallonnes.  Cette augmentation salariale se chiffre entre 208 et 370 euros en fonction de l’ancienneté.

Le front commun syndical a rencontré la direction du CPAS d’Arlon ce lundi 13 mai 2024 pour tenter de trouver des solutions.

La seule réponse que nous avons obtenue, est que le conseil de l’action sociale, à l’unanimité a décidé d’octroyer à l’ensemble du personnel aide-soignant ayant suivi la formation des actes délégués et qui aura décidé d’entrer dans l’IFIC, une valorisation pendant l’ensemble de la carrière à savoir :

• D’une part, l’octroi d’une biennale, ce qui permettra d’augmenter l’ancienneté barémique d’un an pendant les 25 premières années de carrière ;
• D’autre part, l’ajout sur fonds propres, d’un 26^ème échelon à l’échelle barémique D3, ce qui permettra d’obtenir une valorisation complémentaire à partir de la 26^ème année et jusqu’au terme de la carrière.

La direction nous a aussi informé qu’elle n’avait pas d’autre marge de manœuvre par rapport à la décision unanime du conseil de l’action sociale.

Le front commun syndical ne peut accepter ce déni du CPAS d’Arlon de refuser de valoriser le personnel aide-soignant alors qu’au même moment le personnel de direction est largement rétribué.

Nous attendons un éventuel retour des conseillers du CPAS d’Arlon.

Il n’est pas exclu qu’un préavis d’actions du front commun syndical ne soit déposé !