La CSC Culture se réjouit de la volonté du gouvernement d’améliorer la situation matérielle des travailleurs du secteur culturel
Mais pas en créant un « statut » de « chômeur ++ » pour quelques élus !
Mais il soulève également plusieurs questions.
Si le travailleur des arts est d’abord un travailleur qui doit être correctement rémunéré pour son travail que propose le gouvernement pour une amélioration substantielle du financement de la culture ? Qu’en est-il de la discussion sur le conditionnement strict des subsides à la rémunération des prestataires par contrat de travail, pour l’ensemble des prestations ?
« Pour la CSC Culture, la Fédération Wallonie Bruxelles et la COCOM doivent pouvoir subventionner des intermittents culturels et proposer ainsi une véritable solution structurelle via des emplois subsidiés (cf sportifs en FWB) ou des bourses (cf chercheurs en FWB) avec un transfert partiel du budget « statut artiste chômeur » de l’ONEM » souligne Vinciane Convens, Secrétaire Nationale CNE.
« Nous proposons également le développement de mécanismes sectoriels pour rémunérer le « travail invisible » et les débuts de carrière, et pour compenser l’intermittence inhérente à tous les métiers du secteur (fonds de solidarité, bourses de création…). Par ailleurs, sur le régime de chômage, il nous semble que l’accès facilité doit être élargi et inclusif, avec comme critère l’intermittence de l’activité, que celle-ci soit artistique ou non. Certaines des améliorations envisagées doivent être étendues à tous les travailleurs sans emploi, à tous les travailleurs intermittents et à tous ceux qui prestent dans un temps partiel involontaire : revalorisation des minima, non-dégressivité des allocations, allocation complémentaire à des revenus partiels non limitée dans le temps, souplesse dans certains cumuls qui permettent de sortir progressivement du chômage… » précise Martin Willems, responsable United Freelancers.