Communiqué de presse
31/03/2021
Le Non-Marchand en action ce 1er avril : on veut tout le poisson !
Alors que nous vivons une troisième poussée du virus dans notre pays, les métiers de première ligne et de santé dépendant de la région de Bruxelles n’ont toujours pas été refinancés à la hauteur de leurs besoins.
Pour s’occuper convenablement des usagers mais aussi pour tenir le coup, nous revendiquons :
• une augmentation de la masse salariale de 6%
• l’implémentation d’une classification de fonctions qui permette une harmonisation entre les secteurs
• une réduction du temps de travail par 6 jours de congé complémentaires avec embauches compensatoires
• un aménagement des fins de carrière à partir de 60 ans et une augmentation des normes de personnel accompagnée de l’engagement de nouvelles travailleuses et de nouveaux travailleurs
• la possibilité de prendre 3 semaines de congé consécutives
• des horaires fixes ou reçus au moins un mois à l’avance.
Parce que Thérèse qui gagne 1300 euros brut par mois pour son temps partiel comme aide-soignante dans une Maison de Repos ne peut pas prendre un autre mi-temps puisqu’elle n’a pas d’horaire fixe. Et que pour récupérer, elle n’a même pas la possibilité de prendre trois semaines consécutives pour ses congés annuels.
Elle s’est fait vaccinée, elle tient bon depuis un an dans un contexte traumatisant. Tout comme Eric qui est éducateur en charge d’enfants porteurs de handicap. Ou Chantal, aide-familiale qui doit passer de maison en maison pour aider les personnes malades, handicapées et/ou des familles aussi précarisées qu’elle-même.
Elles et ils ont besoin que le gouvernement bruxellois prenne en compte l’ampleur des besoins sur le terrain. Qu’il écoute enfin les revendications que nous crions depuis juin 2020, et qu’il débloque les 100 millions annuels et structurels nécessaires pour rendre ces métiers tenables et attractifs.
RDV ce 1er avril à 13h devant le Cabinet Vervoort, Boulevard du Régent, 21-23 pour une action symbolique et visuelle. Mais aussi respectueuse des règles sanitaires en vigueur.