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Nos Campagnes

Les Jeunes CSC, c'est aussi des campagnes pour informer et gagner de nouveaux droits pour les jeunes ! Ces dernières années, nous nous sommes mobilisés pour l'autonomie financière des jeunes, contre l'explosion des prix de l'énergie, et pour améliorer la situation des jeunes pendant la crise sanitaire.

Enquête jobs étudiants

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En 2023, 627 000 étudiant·e·s avaient un job en même temps que leurs études. Il y a 10 ans, iels étaient déjà 441 000, selon l'ONSS. Avec des contrats parfois pas clairs, des conditions de travail précaires, et des salaires qui diffèrent selon l'âge, quelle est la réelle situation pour les jobistes étudiant·e·s ?

Les Jeunes CSC, c'est le syndicat des étudiant·e·s jobistes. C'est pourquoi nous lançons une grande enquête afin de déterminer la situation réelle dans le monde du travail pour les étudiant·e·s et connaître ce dont iels ont besoin pour améliorer la qualité de leur emploi.

Salaire, horaires, contrat, qualité d'emploi, connaissance de tes droits... Nous voulons tout savoir ! Si tu es étudiant·e, aide-nous à améliorer ton emploi et celui de tou·te·s les autres en répondant à notre courte enquête !

La facture est salée pour les Jeunes !

20240715 - Site_Camp_Stop galère

Depuis plus de 10 ans, les gouvernements successifs s'attaquent à l'autonomie financière des jeunes à la sortie des études ! Chaque année se sont plus de 20.000 jeunes qui se voient refuser l'accès aux allocations d'insertion alors qu'avant ils y auraient eu accès. 

Thibault, étudiant témoigne « j’ai raté une année d’étude, a cause de ça, je n’aurai jamais accès aux allocations d’insertion, si je sors et que je ne trouve pas directement un emploi, je me retrouverai sans aucun revenu, ce n’est pas normal de laisser les jeunes dans cette situation ».

Après plus de 2500 signatures récoltées à la pétition "Stop à la galère en début de carrière", des dizaines de jeunes issus des différentes organisations de jeunesses syndicales (Jeunes CSC, Jeunes FGTB, FEF) ont rencontrés la cabinet du Ministre du travail, Pierre-Yves Dermagne. 

Il faut 100 millions pour : 
➡ L'accès aux allocations d'insertion jusque 30 ans
➡ Sans Limite dans le temps
➡ Sans condition de diplôme
➡ Un stage d'attente de maximum 75 jours

Le 5 juin dernier, nous nous sommes réunis à Bruxelles pour interpeller le ministre du Travail, Pierre-Yves Dermagne, sur la précarité des jeunes qui n'ont plus accès aux allocations d'insertion.

Découvre les images de notre action !

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Les actualités des Jeunes CSC

600 heures pour le travail étudiant? Une fausse bonne idée!

© Shutterstock

En pleine crise énergétique, et dans le cadre du conclave budgétaire, le gouvernement fédéral propose d’étendre le contingent d’heures du travail étudiant de 475 à 600 heures par an. Si cela peut paraître attrayant pour les étudiants et répondre à leurs besoins, cette idée ne résiste pas à l’analyse. Pour les Jeunes CSC la priorité est de revaloriser le salaire des jobistes afin de leur permettre de se constituer des droits pour le reste de leur carrière et d’accéder à la sécurité sociale. 

La nouvelle mesure décidée par le gouvernement fédéral concernant l’augmentation des heures étudiantes à 600 heures par an n’est pas une solution pour améliorer les conditions de vie des jeunes dans un contexte de crise énergétique.

Selon Nel Van Slijpe, responsable national des Jeunes CSC, «le premier travail d’un étudiant, c’est d’étudier. Pousser l’étudiant à travailler pour financer le coût élevé des études est une mesure qui renforce les inégalités et crée un cercle vicieux de l’échec et de l’abandon pour de nombreux jeunes». Pourtant, près d’un étudiant sur quatre travaille toute l’année pour payer ses études. Selon le dernier rapport de Randstad, un tiers des étudiants font également des jobs pendant les périodes de blocus et d'examens. Ce chiffre est alarmant et ne cesse de croître.

Les factures d’énergie explosent, «à la fin du mois, je n'ai plus assez d'argent pour acheter de la nourriture et je n'ai pas pu renouveler mon abonnement pour les transports qui est, pourtant, très peu cher», témoigne Déborah dans l’enquête que les Jeunes CSC ont lancée sur les réseaux sociaux.

Ce dont les jeunes ont besoin ce sont des solutions structurelles pour sortir de la précarité, comme la réduction du coût des études et la baisse des prix de l’énergie, mais pas de travailler 125 heures supplémentaires avec des contrats qui n’offrent aucune sécurité d’existence. 

Cet hiver, de nombreuses entreprises risquent de fermer, ne pouvant faire face à l’augmentation des coûts de l’énergie. Les jobistes n’auront pas accès au chômage temporaire, ils se retrouveront donc sans revenus. Rendre encore plus flexible le travail étudiant avec 125 heures supplémentaires ne résoudra pas ce problème.

Même au niveau du salaire, les étudiants seront pénalisés. En effet, «un contrat étudiant ne permet pas aux jobistes de se constituer des droits à la sécurité sociale», rappelle Nel Van Slijpe. Une extension du nombre d’heures sous contrat étudiant ne changera pas car ce type de contrat reste toujours moins avantageux qu’un contrat classique (prime de fin d’année, pécule de vacances, chômage temporaire, droit d’accès à la sécurité sociale, etc.). 

Les seuls gagnants de cette mesure seront les employeurs qui pourront profiter encore plus d’une main d’œuvre étudiante bon marché et flexible. À l’inverse, ce dont les jeunes ont besoin, c’est d’une revalorisation du travail étudiant en permettant aux jobistes de se constituer des droits pour le reste de leur carrière et d’accéder à la sécurité sociale afin d’être protégé en cas de perte d’emploi. 

Les Jeunes CSC continueront de se mobiliser sur cette question dans les semaines à venir afin de défendre les droits des jobistes. 

Plus d’information : Nel Van Slijpe, responsable national des Jeunes CSC : 0470 21 31 64