CHACUN MÉRITE UN BOULOT SANS VIOLENCE
Il est urgent d'agir au vu des chiffres stupéfiants !
28% du personnel des services publics a déjà été victime de violence physique, 72% a déjà subi une agression verbale. Ces chiffres stupéfiants sont le résultat d'une enquête menée par la CSC Services publics auprès de 3.600 agents néerlandophones et 1.900 agents francophones du secteur public. La CSC Services publics demande donc au gouvernement de faire de la sécurité au travail une priorité pour tous.
Un travail sans violence ? Cela devrait être la chose la plus normale au monde. Mais la réalité quotidienne est différente. Agressions contre le personnel des douanes, agressions contre les policiers et les chauffeurs de bus, violences contre le personnel communal, les CPAS, dans les institutions de soins, ... Et ce n'est pas tout. L’enquête menée montre que la violence est encore plus élevée que ce que l'on craignait.
Ilse Heylen, présidente de la CSC Services publics : "Il n'existe pas vraiment de chiffres concrets sur la violence envers le personnel des services publics. C'est pourquoi nous avons organisé notre propre enquête auprès des travailleurs du secteur public. Bien que nous ayons constaté que la violence augmentait, nous avons été nous-mêmes interpelés par les résultats. »
Les résultats sont donc stupéfiants. 28% des personnes interrogées ont été victimes une ou plusieurs fois d'une agression physique. 69% d'entre eux ont subi une blessure physique. Et plus de 72% ont été victimes d'une agression verbale. Des chiffres inquiétants, surtout quand on sait que tous les cas ne sont pas signalés.
Ilse Heylen : "La violence ne se limite pas non plus à la police ou aux travailleurs des transports publics, comme on pourrait le croire en lisant les articles de journaux. Les résultats montrent que tous les travailleurs du secteur public sont confrontés à la violence. Le gouvernement, qui est un employeur, doit de toute urgence redoubler d’efforts pour prendre des mesures efficaces afin d’y remédier."
La CSC Services publics passera ces deux prochaines semaines à faire campagne dans le secteur public pour recueillir le plus grand nombre possible de signatures en faveur d'un emploi sans violence. Avec cette pétition et quelques points d'action concrets, nous irons ensuite vers nos mandataires politiques.
Ilse Heylen : "Une agression ne fait jamais « partie » du travail. Nous devons continuer à insister sur ce point. Les points d'action vont donc d'un meilleur suivi par le ministère public à une meilleure prévention en passant par le recrutement de personnel en suffisance. »