LA CSC-E et la PRESSE
Retrouvez, au jour le jour, par thématique, les positions de la CSC-Enseignement relayées dans la presse.
Depuis le 19 novembre 2020, cette nouvelle rubrique relaie les interventions de la CSC-Enseignement parues dans la presse. Pour ceux qui sont abonnés à la presse citée, le lien vers l'article est inséré dans le titre. En regard des droits d'auteurs, nous ne pouvons pas publier les articles. Les liens renvoient parfois vers des articles réservés aux abonnés du journal.
A LA UNE - DPC 2024-2029 -Réactions suite la déclaration de politique communautaire
Thématiques abordées par ordre alphabétique
CONCURRENCES SCOLAIRES - PUBLICITE (Dernière intervention: 21/06/2023)
DPC 2024-2029 -Réactions suite la déclaration de politique communautaire (Dernière intervention: 15/09/2024)
GREVES- MANIFESTATIONS-ACTIONS (Dernière intervention 10/10/2022)
PACTE pour un enseignement d'excellence (Dernière intervention: 23/10/2024)
- Epreuve "CLE"
- Dossier évaluation des enseignants
PENURIE d'enseignants (Dernière intervention: 12/11/2023)
REMUNERATION des personnels de l'enseignement (Dernière intervention: 4/9/2024)
RESEAUX d'enseignement ...Vers un réseau unique? (Dernière intervention: 23/08/2022)
RFIE - Réforme de la formation initiale des enseignants (Dernière intervention: 19/5/2021)
RYTHMES SCOLAIRES (Dernière intervention: 21/09/2022)
TAILLE DES CLASSES (Dernière intervention: 8/02/2024)
- Absentéisme pour maladie (12/09/2024)
- Puéricultrices (12/07/2024)
- Tenue vestimentaire (9/11/2023)
- Sécurité face aux actes criminels dans les écoles (13/10/2023)
Page spéciale : CRISE SANITAIRE COVID 19
CONCURRENCES SCOLAIRES
21/06/2023 - la DH - article de Maïlï BERNAERTS - "L'école et sa publicité couteuse"
La CSC-Enseignement s'est intéressée aux dépenses publicitaires des écoles pour arriver à la conclusion que certains établissements dépensent l'équivalent de 10€ par élève pour faire de la pub.
Roland Lahaye dénonce : « un montant conséquent et sans aucune transparence qui est retirée des autres frais ; » - « les écoles pourraient utiliser cet argent pour autre chose. en plus, la publicité renforce la concurrence entre établissements au détriment de la mixité sociale. plus il y a d'élèves, plus il y a de moyens, plus il y a de moyens, plus l'école peut intervenir dans la pub. c'est un cercle vicieux. »
27/04/2022 - la DH - article de Maïlï BERNAERTS
Dixit Roland Lahaye
"On a lancé une enquête il y a quelques années pour tenter de déterminer le coût de la publicité pour les écoles. Pour cela, on avait demandé à nos délégués de voir quel budget leur école consacrait à faire leur promotion et on avait estimé le coût total a au moins 10 millions d'euros par an pour la Fédération Wallonie-Bruxelles."
"Plus il y a d'élèves dans une école plus la subvention est importante. Les écoles ont donc intérêt à se faire connaître mais la publicité accentue une concurrence malsaine qui prend de l'ampleur année après année."
Roland Lahaye estime que cet argent nourrit la concurrence entre les écoles et qu'il pourrait être utilisé à meilleur escient.
DPC 2024-2029: Réactions suite la déclaration de politique communautaire
15/09/2024 RTBF – Maud WILKIN – Pourquoi les enseignants déplorent-ils la fin de la nomination?
Roland Lahaye à propos des CDI :
- «Si le Gouvernement décide d’offrir un CDI à tous les enseignants demain –même si je ne sais pas comment il compte le financer-, tant mieux, je suis disposé à l’entendre. Mais que cela ne s’oppose pas à la nomination!»
- «Le nombre d’emplois dans une école se calcule chaque année en fonction du nombre d’élèves qui s’y inscrivent, le contrat s’arrête d’office en fin d’année puisque nous ne sommes jamais censés connaître quelle sera la population scolaire l’année suivante». «Quand [les professeurs nommés] perdaient un emploi dans une école, ils étaient réaffectés dans une autre puisque la communauté n’allait pas les payer à ne rien faire… Avec un CDI, c’est terminé!»
- «Les emplois que l’on offre pour l’instant sont la plupart du temps à durée déterminée. Les enseignants remplacent temporairement un agent malade, en congé de maternité, une personne qui a pris un aménagement de carrière… Comment leur donner un CDI dans ce cas? Et si l’employeur décide de mettre fin au CDI plus tôt, qui paiera le préavis? Dans le privé, l’employeur le fait en allant chercher dans sa marge bénéficiaire. Ça n’existe pas dans l’enseignement puisque les écoles fonctionnent grâce à des subventions ou en puisant dans leurs recettes propres, qu’elles établissent en organisant des activités financées par les parents d’élèves… et les professeurs eux-mêmes!»
«Dans la DPC, la pension du second pilier est alimentée par les employeurs dans le privé… Qu’on ne me fasse pas croire que la FWB ou les Pouvoirs Organisateurs le feront pour les profs!»
Roland Lahaye au sujet de la liberté d’expression protégée par la nomination:
- «Que se passera-t-il si un enseignant ne rentre pas dans les clous parce qu’une école estime qu’il ne peut pas aborder tel ou tel sujet avec ses élèves? Un enseignant nommé aura quelque part plus de liberté d’expression puisque pour le virer, il faudrait qu’on fasse un dossier disciplinaire motivé et qu’il ait l’occasion de recourir via les chambres de recours. Pour un CDI, c’est différent. Il suffit de le notifier et c’est au revoir et merci».
- «En supprimant la nomination, on s’attaque à un symbole. Peut-être que les politiques veulent privatiser l’enseignement? Ajouter un peu de remous dans une profession déjà insatisfaite? Nous ne comprenons pas le but de l’opération».
05/09/2024 Le Vif – Soraya GHALI – Les réformes qui inquiètent
De manière générale au sujet des débats suscités par la publication de la DPC, Roland Lahaye : «On en a marre des caricatures, on a assez donné».
À propos de la nomination, le responsable syndical estime qu’il s’agit du «dernier avantage du métier».
26/08/2024 LN24 –Interview télévisée de Maxime BINET –Café sans filtre avec Roland Lahaye
Roland Lahaye est venu évoquer, à l'occasion de la rentrée, les réformes envisagées par la nouvelle majorité en FWB.
- «Tout d'abord, je voudrais souhaiter une bonne rentrée à un million de personnes. En effet, il y a 125.000 enseignants et 900.000 élèves qui reprennent la route de l'école aujourd'hui ou dans les jours à venir.»
- «La rentrée s'annonce particulière à cause des déclarations politiques qui sont à la limite de la déclaration de guerre. On n'est pas encore totalement sur le pied de guerre. Je ne vais pas mettre la charrue avant les bœufs. Nos instances doivent d'abord se réunir avant de pouvoir dire qu'on est en situation de riposte. Nous avons analysé les propositions communautaires. Nous y avons vu des éléments extrêmement inquiétants et on réagira en fonction de ce qui nous est proposé.»
- «Cela fait longtemps qu'on a plus connu une rentrée aussi clivante. La droitisation du gouvernement nous fait craindre le pire parce qu'on s'attaque à un service public qui doit être un service de qualité pour tous.»
- «Au-delà de s'attaquer à la nomination, le gouvernement s'attaque au statut des professeurs. Ce statut les protège. Si on veut les formater, il n'y a rien de mieux que de leur offrir du CDI.»
- «Il pourrait alors y avoir des actions [si le gouvernement en vient à voter la suppression de la nomination]. Je ne peux pas encore vous dire quelles formes puisque je ne veux pas jeter de l'huile sur le feu. Est ce qu'on doit s'attendre à des grèves ? La réponse dépendra de la force de l'attaque.»
26/08/2024 BX1 – Fabrice GROSFILLEY – Du smartphone au changement de statut : les dossiers chauds de l’enseignement
Dixit R. Lahaye
- «L’attaque du statut est une attaque frontale et directe au corps enseignant » même si « les premiers contacts avec la ministre Glatigny sont encourageants.»
- «Il y a d’autres moyens [qu’un remplacement de la nomination par des CDI] de permettre une mobilité quand on est jeune enseignant. Je rappelle que la précédente ministre, Caroline Désir, avait mis en place un pôle de remplacement expérimental qui n’a jamais été évalué. Il permettait d’être engagé pour une année complète tout en étant intérimaire. Je pense que c’était une bonne alternative. Il suffit de l’évaluer et de le corriger si besoin.»
- «Avec [la remise en cause du statut], on s’attaque à la protection et à la vie privée. J’en ai marre de ceux qui affirment qu’un enseignant nommé est un enseignant auquel on ne peut pas toucher. Chaque année, nous avons des enseignants qui franchissent des limites et qui obtiennent des sanctions. C’est un raccourci graveleux que je ne supporte plus.»
- «Je voudrais que les gens comprennent que lorsqu’il y a des personnes malades de longue durée, c’est la pénibilité du travail qui doit être pointée du doigt. Pas le statut des enseignants. Rendons-le [le travail] moins pénible et arrêtons de faire des procès d’intention.»
- Sur l’interdiction du smartphone à l’école primaire -«[Cet objectif est réalisable mais] Je suis toujours interpellé par l’interdiction. On ferait mieux d’éduquer les élèves. C’est d’ailleurs le rôle des écoles. Les enseignants savent quand le téléphone peut être utilisé. Il faut avoir des règles de vie et des règlements d’ordre intérieur. Interdire, c’est facile. Je pense qu’il y a moyen de s’y prendre autrement.»
- Sur la limitation de l’accès au barème 501 pour les enseignants du fondamental ou du degré inférieur de l’enseignement secondaire et l’imposition de tâches supplémentaires pour justifier ce barème -«C’est une injure par rapport à tous ceux qui ont été chercher ce master. Si on pense que c’est facile, et que les futurs enseignants ont été le chercher pour l’argent, c’est se voiler la face. Ce que les enseignants veulent, c’est parfaire leur formation. Quand on me dit que ce n’est pas une plus-value pour l’école ou les collègues, c’est totalement faux! Certaines personnes ont sacrifié une partie de leur vie privée pour obtenir ce barème. Qu’on leur laisse et qu’on cesse de les pénaliser.» -«Le problème vient du fait que les directions estiment qu’il n’est pas normal que des enseignants qui ont le master soient mieux rémunérés qu’elles. Pourquoi, du coup, ne pas ‘masteriser’ les directions d’écoles lorsque l’on veut devenir directeur? Voilà une solution qui pourrait rééquilibrer les choses.»
- Sur le rapprochement des réseaux de l’enseignement officiel -«La fusion, il faudra voir comment ils la déclinent. Nous plaidions plutôt pour des synergies entre réseaux, entre autres pour faciliter la mobilité des enseignants.»
- Sur l’évaluation du pacte d’excellence -«Le pacte pose problème parce qu’il a amené une surcharge de travail. Je suis pour un rééquilibrage. De là à jeter tout le pacte d’excellence à la poubelle, c’est un pas que je ne franchirai pas. Je suis disposé à en discuter.»
- Sur la création d’un organe représentatif des enseignants hors syndicats -«Je déchante un peu. C’est peut-être nier le rôle des organisations syndicales ou considérer que nous ne sommes pas représentatifs de notre personnel. J’espère qu’il ne s’agit pas d’un moyen pour contourner les syndicats. On représente 45.000 affiliés et notre rôle est de savoir comment se déroule leur travail. J’espère que cette centaine de personnes qu’elle souhaite réunir dira la même chose que ce qui nous revient lorsque nous interrogeons nos membres.»
Malgré ces inquiétudes, Roland Lahaye a été formel : aucune grève n’est prévue pour le moment. Mais il ne fermera certainement pas la porte si certaines limites sont franchies.
24/08/2024 Le Soir – Eric BURGRAFF et Charlotte HUTIN – Les dossiers qui vont attiser le climat social
«C’est une déclaration de guerre…», Roland Lahaye sort le bazooka à propos de la Déclaration de politique communautaire (DPC).
«Ça fait deux ans que les enseignants sont dans la rue pour dire leur mal-être et celui des élèves. Deux ans qu’ils demandent qu’on les laisse respirer, de leur faire confiance. Or la lecture de certains items de la DPC montre que le nouveau gouvernement veut faire tout le contraire: en s’attaquant à certains droits, c’est une atteinte à la profession d’enseignant qui est sur la table. L’enseignement va partir en cacahouète.»
- Sur les CDI en lieu et place d’une nomination -«Dans les deux réseaux subventionnés le statut acquis au début des années 90 a permis de garantir la protection de la vie privée et de mettre en pace un système basé sur l’ancienneté. Je me plais à rappeler à ceux qui seraient tentés par la proposition de CDI qu’avant cela on assistait parfois à des choix borderline : dans un réseau, on pouvait vous virer si vous divorciez ou si vous refusiez de faire la surveillance du midi, dans l’autre ça fonctionnait sur base des « amis de mes amis», il fallait appartenir à la bonne couleur politique, dans le cas contraire on vous montrait la porte de sortie.
- Sur la modulation de la charge horaire -«Quelle injure! Que fait-on de la responsabilité du métier? Un enseignant d’éducation physique qui se retrouve dans une piscine avec 25 élèves qui ne savent pas bien nager, est-ce que ça n’équivaut pas à une heure de préparation de cours?»
- Des accents de privatisation -«On reconnait une droitisation très forte dans les prises de position du nouveau gouvernement. Dans le privé, un CDI implique un préavis payé par l’employeur sur sa marge bénéficiaire. Qui paiera ici, l’école sur ses fonds propres hors subventions souvent alimentés par diverses activités ? Est-ce que le gouvernement cherche une privatisation de l’enseignement? Veut-il encore que ça reste un service public de qualité?»
- Un budget en berne -«S’ils essaient [de toucher à la masse salariale], ils vont nous trouver sur leur chemin. L’école est un investissement, ce n’est pas juste une colonne dans un budget… Les salaires sont bloqués depuis 2010, je ne vois pas comment ils vont pouvoir faire des économies. Il faut un système pour réalimenter les caisses de la FWB, avec une réforme fiscale, mais ça ne plait pas à un certain électorat.»
- Le risque de dualisation des élèves -Sur la nouvelle évaluation externe en 3e primaire, «Ce qui m’inquiète, c’est ce qu’on va faire des enfants qui n’y arriveront pas. Les stopper en plein milieu du tronc commun? C’est contraire à l’ambition initiale.»
24/08/2024 Le Soir - Maxime BIERME et Charlotte HUTIN–Pourquoi les enseignants sont les seuls à percevoir en douze mois une masse salariale de dix mois?
Dixit R. Lahaye - «La croyance populaire qui dit que l’on répartit sur douze mois un traitement équivalent à dix mois de travail des enseignants n’est pas correcte. Les profs nommés sont payés mensuellement, douze mois par an, avec le même salaire. Ce n’est pas dix mois qui sont lissés sur douze.»
«Historiquement, un professeur avec un statut de temporaire, recevait chaque mois un salaire dont le montant équivalait à 1,2 mois de travail afin de compenser les deux mois d’été. Au début des années 80, le gouvernement s’est rendu compte que cela impactait trop le budget en fin d’année civile et a inventé le concept de traitement différencié.»
26/08/2024 L’Avenir – Romain VEYS – L’inquiétude plane au-dessus des salles de profs en ce jour de rentrée
«Nous sommes très inquiets», synthétise Roland Lahaye.
- «On sait que le gros problème actuel, c’est la pénurie des enseignants qui est grandissante. Mais si on veut régler cette pénurie, alors ; le gouvernement fait fausse route en s’attaquant aux droits des enseignants. On ne cesse de nous dire que les enseignants sont essentiels. Alors, protégeons-les, plutôt que de s’attaquer à leurs droits. Car ils sont une plus-value pour notre société.»
- Sur le dialogue entre la ministre et les organisations syndicales -«Notre souhait est qu’on maintienne le dialogue. Mais on se méfie aussi de l’omniprésence des présidents de partis.»
- Sur l’augmentation de la charge pour certaines catégories de membres du personnel -«On a un peu l’impression qu’on va fonctionner au mérite. Mais c’est méconnaitre le métier, c’est caricatural et irrespectueux. Une matière peut nécessiter moins de préparations de cours, mais entrainer une plus grande pénibilité. Prenez l’exemple d’un professeur de sport qui doit apprendre à nager à 24 jeunes en même temps ou qui passe sa journée dans une salle de sport où les élèves crient et où le bruit résonne en permanence…».
Roland Lahaye relève quelques points positifs comme l’idée d’un partenariat entre les jeunes enseignants et les profs en fin de carrière.
12/07/2024 LE SOIR -Charlotte HUTIN: "Des révolutions qui risquent de crisper le secteur"
Dixit R. LAHAYE:" Il est surprenant de vouloir rétablir la confiance, réduire la pénurie de profs en touchant au statut. La nomination donne accès à une pension du secteur public. Les jeunes ne réfléchissent pas toujours aux pertes futures qu’ils vont subir. Il reviendra aux enseignants de se positionner quant aux actions à mener."
11/07/2024 RTBF Actus -Alain LECHIEN: "Fin des nominations à vis dans l'enseignement: il n'y aura pas d'effet rétroactif"
Dixit R. LAHAYE: "Les revendications des enseignants n’ont pas été entendues : nous voulions une amélioration des conditions de travail avant que l’on ne vienne détricoter un statut qui protège les personnels de l’enseignement"
GREVES MANIFESTATIONS-ACTIONS
Manifestation en Front commun du 30 novembre 2023 à Liège
30/11/2023 L'ECHO - article de Nathalie BAMPS: "2.000 enseignants ont protesté sur les conditions de travail"
A propos de promesses du Gouvernement de la FWB non tenues - R. LAHAYE rappelle: "Le gouvernement avait promis d'agir sur la taille des classes, la charge administrative, la sécurisation de l'emploi, la révision du système d'évaluation des enseignants." - "On fait toujours les mêmes constats ; il y a trop peu d'avancées par rapport aux revendications qui étaient les nôtres et que nous portons depuis le 1 février 2022 (date de la première manifestation à Bruxelles). Alors que nous arrivons en fin de législature, le gouvernement ne fait que répéter que les caisses sont vides."
30/11/2023 SUDINFO : "2000 enseignants ont manifesté ce jeudi matin dans les rues " :
Dixit I. BUCHELOT (permanente CSC-E) : "À quelques mois des élections, nous ne voulons pas que les partis nous oublient de leur programme".
Suite à l'opération coton-tige du 8/12/2022
8/12/2022 La Libre Article de Monique BAUS: "Trop de pression sur les enseignants" :
Dixit R. LAHAYE: "Nous avons été écoutés, mais sans avancée spectaculaire sur nos quatre revendications....La ministre promet d’envoyer dans toutes les écoles, après les vacances, une circulaire pour rappeler leurs droits aux enseignants."
8/12/2022 Le VIF source Belga - les syndicats de l'enseignement envisagent de nouvelles actions en 2023
Dixit R. LAHAYE: "Le gouvernement ne comprend pas pourquoi le mouvement se poursuit parce qu’il a mis en place plusieurs groupes de travail, alors qu’il y a de la grogne et de l’inquiétude parmi les enseignants. Ils attendent des actes pour les rassurer. Les ministres nous ont redonné des garanties sur plusieurs dossiers mais ils entendent mener jusqu’au bout leur texte sur l’évaluation."
Manifestation du 13 octobre 2022
14/10/2022 L'AVENIR Luxembourg- article de Wivine MATHIEU - "Les enseignants n'en peuvent plus"
DIXIT Francis PENNING -permanent régional CSC-E du Luxembourg: "C'est une très belle mobilisation de la part des enseignants de notre province. Nous avions plus de 400 enseignants de notre syndicat à Namur dont 300 qui ont pris le train avec nous ce matin. C'est une grogne de longue date dans l'enseignement, elle n'est pas entendue Nous continuerons jusqu'à ce que le gouvernement revoit le protocole d'accord sectoriel de l'enseignement. Ce n'est plus tenable ; la situation est catastrophique et les enseignants n'en peuvent plus. Nous espérons enfin être entendu car pour l'instant les réponses du gouvernement sont proches de zéro. "
"Les réformes annoncées dans l'enseignement sont non seulement contre-productif mais dangereuses. Dans un métier qui vit déjà de grandes tensions en plus d'être en pénurie jusqu'au va-t-on aller ? l'enseignement qualifiant qui va souffrir de centaines de pertes d'emplois, les propositions d'évaluation des enseignants sont sanctionnantes et contre-productives… Et je ne parle même pas de taille de classe, qu’ils veulent agrandir quand les écoles ne sont même pas équipées pour faire face à la taille des classes actuelles. Le gouvernement réforme des choses qui fonctionnent mais ne donne aucun moyen pour les nombreux problèmes que nous soulevons depuis des année. par contre, ils intensifient la charge de travail. Et pendant ce temps-là, la pénurie s'accentue ; on a commencé la rentrée avec de nombreux postes non pourvus dans les écoles, qui ne vont pas l'être avant un moment. C'est tout le monde qui en paie le prix les étudiants aussi… "
14/10/2022 SUD INFO article de Sabrina BERHIN Un moral en berne aussi chez les élèves
DIXIT R. LAHAYE - A propos de la crise énergétique et l’inflation, point qui vient se greffer aux autres revendications … "Même si on n’en a pas (encore) fait une priorité, vu que le mouvement a été lancé avant la crise que l’on connait aujourd’hui, il n’est pas anodin. La crise, elle touche aussi les enseignants et elle n’améliore pas leurs conditions de travail. Quand, au cours d’une journée, Certains sont obligés de se déplacer d’une école A à une école B, ils le font de leur poche! On va devoir dire au gouvernement qu’au-delà des quatre revendications, on ne peut pas non plus, aujourd’hui, ignorer qu’ils vivent une crise."
Il rappelle aussi que cette crise touche également les élèves:" Vu la situation dans certaines familles ,vous pensez vraiment que l'enfant arrivé cool pour s'asseoir et apprendre ? L'enfant subit lui aussi ,peut-être avec un effet de retard , le malaise de la société actuelle."
«Les enseignants ont face à eux des élèves qui ont entendu leur parents parler des difficultés de payer les factures. C'est donc une nouvelle crise avec un moral en berne qui existe aussi chez les élèves."
Après la crise sanitaire, l'impact de la crise énergétique ne rend pas l'ambiance dans les écoles "sereine"
A propos de la taille des classes : "On a fait de l'enseignement inclusif une priorité. Je ne remets pas ça en cause mais ça multiplie les différenciations au niveau des élèves. On ne peut plus considérer qu'on a en face de soi des élèves extrêmement réceptifs. Si on veut que chacun trouve sa place et puisse participer correctement, il faut que les gouvernements comprennent qu'on ne peut pas continuer avec des classes de cette taille ."
"On donne des dérogations beaucoup trop facilement! On ne dit pas qu'il faut réduire la taille de toutes les classes. La priorité, c'est peut-être - à discuter - en début de scolarité où l'on sait que les bases sont essentielles. Entendons nous sur là où c'est possible!"
A propos de l'évaluation des enseignants: "On ne veut pas d'une évaluation sanction avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Ce n'est pas en cassant du prof qu'on va améliorer le système mais en le renforçant positivement."
A propos de la charge de travail et des plans de pilotage: "La rentrée s'est plutôt bien passée. Mais on a déjà de plus en plus d'enseignants qui sont à bout. Ils ont l'impression d'être dépossédés de leur métier et de devoir rendre des comptes tout le temps. Il y a aujourd'hui, notamment avec le plan de pilotage, toute une série de choses qui viennent polluer l'exercice de leur fonction!"
13/10/2022 LE SOIR - article de E.B. - "Les enseignants à nouveau dans la rue"
DIXIT R. LAHAYE : "Nous voulons maintenir la pression sur le gouvernement. Nous sommes d'autant plus déterminés que, depuis le début de l'année les enseignants sont aussi impactés par la crise du pouvoir d'achat. C'est particulièrement vrai pour ceux qui doivent se déplacer entre écoles, pour d'autres qui doivent acheter du matériel professionnel avec leur propre salaire, voire - oui ça existe - pour ceux qui vont de leur poche pour aider certains élèves."
10/10/2022 L'AVENIR - article de Romain VEYS "Grève dans les écoles ce jeudi 13 octobre2022: voici les 4 raisons"
Dixit R. LAHAYE, à propos de:
- La taille des classes: "Il faut une prise de conscience car ceci n'est pas un simple détail." Si des groupes de travail planche sur la question "le gouvernement a prévenu qu'il n'y aurait pas de moyens supplémentaires". "Les enseignants font aujourd'hui face à des publics hétérogènes avec de plus gros écarts entre les élèves, on ne peut pas comparer les situations ou alors il faut tout comparer »
- Les plans de pilotage: "Le plat devient de plus en plus indigeste". Cependant, il soulève "Dans certaines écoles ça se passe bien... il faut un guide de bonne pratique pour montrer qu'il y a de véritables plans de pilotage qui donnent naissance à de vrais projets d'établissements on nous l'a promis on attend."
- La réforme du qualifiant: Si sur les 1700 options que la réforme avait prévu de supprimer, seulement 170 à à 180 le seront … "C'est une économie de 37 millions que l'on a pu éviter et qu'il faudrait aller chercher ailleurs"
Action du 27 septembre 2022
27/09/2022 SUD INFO "500 enseignants ont manifesté devant la FWB"
Communication commune du front commun : " Il s’agit de la taille des classes, de l’évaluation des enseignants, de l’avenir de l’enseignement qualifiant et de la surcharge administrative. Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles méritait aujourd’hui une dose de rappel concernant nos demandes, avant la manifestation d’ores et déjà programmée dans les rues de Namur le 13 octobre prochain "
27/09/2022 - L'ECHO - article de S. ROMER RUIZ "les syndicats des enseignants clament leur insatisfaction au gouvernement"
Dixit CSC-E "On se rend compte que les apprentissages sont plus bénéfiques quand certains groupes sont plus petits" qui dit espérer trouver une solution pour la rentrée 2023 à la suite du groupe de travail qui doit se réunir dans les jours prochains" -
30/08/2022 - SUDINFO - article de D. SWISSEN
Les syndicats estiment que rien n'a changé par rapport aux constats de l'an dernier. Il reste sur la table le contrôle des dérogations de la taille des classes - dixit Roland Lahaye: "Le gouvernement s’est engagé à ce que les dérogations ne soient plus automatiques par rapport à la taille des classes et à mieux contrôler ces demandes"
mais aussi le projet d'évaluation des enseignants, la réforme du qualifiant, la charge de travail,... A propos d'une action symbolique pour rappeler au Gouvernement les attentes - dixit Roland Lahaye: "Elle reste à définir, mais nous en prévoyons une symbolique le 27 septembre. C’est le jour de la Communauté française, mais pour nous, c’est tout sauf une fête. Ne vous y trompez pas: on n’aura pas les enseignants à l’usure, ils sont prêts à repasser à l’action!"
Greve du 10 février 2022
7/02/2022 -La Libre - article de Monique BAUS
Dixit Roland Lahaye
"Ce ras-le-bol vient de la base!"
« La goutte qui fait déborder le vase, c'est que nous ne sommes pas satisfaits de ce qui est avancé par le gouvernement dans le cadre des négociations sectorielles. alors c'est ça, la récompense, pour tous les efforts accomplis depuis le début de cette crise? On nous passe de la pommade, mais pour du concret, il n'y a plus personne! »
- A propos des négociations sectorielles et d’un report sur 4 ans au lieu de 2: « Non! on ne nous dit que ce serai trop compliqué de mettre des mesures en place dans des délais aussi courts mais le timing n'est pas une surprise! La loi dit que cette négociation doit porter sur 2 ans, c'est important! ».
A la question de savoir que veulent les syndicats.
- A propos de la revalorisation salariale: « La dernière date de 2010. Or le pouvoir d'achat des enseignants a diminué aussi, comme pour tout le monde. »
- A propos des initiatives visant à l’engagement de non-enseignants pour pallier aux absences: « et pas question de diminuer la protection des travailleurs! » … « Je préfère des gens avec le bon titre à la bonne place. Si quand on manque de médecins, on mettait des vétérinaires à leur place, vous croyez que les patients applaudiraient? »
Roland Lahaye estime qu’aucune réponse satisfaisante n’est donnée aux demandes syndicales:
- « Il n'y a pour l'instant que des ajustements de mesures qui figuraient dans l'accord précédent, la correction de certains oublis (comme le rattrapage de la prime de fin d'année et l'élargissement de la prime informatique), l'amélioration de l'aide administrative pour les directions du fondamental et quelques mesurettes pour le supérieur: c'est largement insuffisant! »
- « Avec ce qu'ont coûté la crise et les réformes du Pacte d'excellence, on nous brandit le déficit d'un milliard en nous répétant qu'il n'y a plus d'argent. il est temps d'arrêter de considérer l'enseignement comme un coût: c'est un investissement pour la société. »
- A propos de la réforme des rythmes scolaires : «Nous attendons du gouvernement un geste fort. Reporter d'un an la réforme des rythmes scolaires ne serait pas en luxe; même chose pour l'évaluation des enseignants qui tombent à un bien mauvais moment. Ne va-t-on pas leur permettre de retrouver des forces d'abord? C'est un dossier hautement symbolique: le mettre au frigo serait en geste vraiment concret. »
A propos de la rencontre prévue ce jeudi entre les syndicats et le gouvernement et la possibilité que ce dernier soumette protocole d’accord: « Quoi qu'il arrive nous retournerons ensuite vers nos affiliés pour prendre position. »
20/01/2022 - SudInfo -article de Didier SWYSEN
"Les écoles font de la résistance"
Concernant la grève du 10 février, : "C'est vraiment un front commun élargi. cela concerne également le personnel administratif et ouvrier, les universités, ..."
A la question de savoir quels reproches les syndicats font aux autorités: "Depuis deux ans qu’existe la crise, que nous sommes essentiels, mais de ne pas nous le prouver. Ce sera justement le thème de l’affiche: prouvez-le nous!"
"C’est le contexte. Il y a des tensions très fortes sur le terrain. Les négociations sectorielles piétinent ; il y a les dossiers qui
s’enchaînent, dans le cadre des réformes initiées par le Pacte d’excellent et nous ne jetons certainement pas le bébé avec l’eau du bain, mais avec le dossier de l’accompagnement de l’élève, l’évaluation des enseignants, les nouveaux rythmes scolaires, etc., trop, c’est trop, nous n’en pouvons plus, on ne nous laisse pas souffler et là, la coupe est pleine."
20/01/2022 -Le Soir -article de Eric Burgraff et Charlotte Hutin
"Epuisée par le covid et le manque de moyens, l’école va partir en grève"
À propos de négociations sectorielles dont il est question de la ramener à un accord progressif sur 4 ans ( et non plus 2 ans) couvrant les années 2021 à 2024 :
Dixit Roland LAHAYE :« Au bout du processus, en 2024, il y aura 32 millions euros. quand on voit le nombre de personnes concernées, ce sont des cacahuètes. il n'y a aucune avancée forte. On nous refuse même des mesures non coûtantes. La plus grosse partie de cet argent concerne une augmentation de la partie forfaitaire de la prime de fin d'année. Or, ce n'est qu'un juste retour des choses puisque nous ne sommes pas traités de manière égale par rapport aux autres fonctionnaires. »
"Nous réclamons désormais une véritable revalorisation barémique cela fait 10 ans qu'il n'y a plus eu de hausses de salaires dans le secteur, en dehors de l'indexation et des annuités d'ancienneté. Or, les enseignants doivent, comme tout le monde, payer leur facture d'énergie - pour ne citer que celles-là - en fin de mois. ils ne peuvent plus se contenter de bonnes intentions. investis dans l'enseignement ce n'est pas un coût mais un bien pour la société. »
PACTE pour un enseignement d'excellence
23/10/2024 RTL Info – Peggy SIMONO – Nouvelle épreuve commune pour les élèves de troisième primaire : les syndicats sont critiques, "Cela n'améliorera rien"
Dixit Roland Lahaye à propos de la nouvelle épreuve commune en 3e primaire:
- «Pour entretenir la culture de l'échec, il n'y a pas mieux.»
- «Lire, écrire et calculer sont des compétences à acquérir, mais pas en fabriquant des épreuves et en distribuant des points aux enfants. Ce test ne servira qu'à se donner bonne conscience mais ça n'améliorera pas la lecture, l'écriture et le calcul».
La journaliste: Le syndicat rappelle qu'un prof a la capacité d'évaluer ses élèves et d'adapter son enseignement en cas de besoin. Le syndicat s'inquiète de cette multiplication des épreuves et par conséquent des filtres imposés aux élèves. Ce nouveau risque d'échec va encore dévaloriser un peu plus ceux qui ne réussissent pas. La CSC insiste sur le fait qu'un échec, ce n'est pas évident à assumer. Elle rappelle aussi que le Pacte d'excellence prévoit un accompagnement personnalisé pour les élèves en difficulté. Encore faut-il le mettre en œuvre et la pénurie d'enseignants ne facilite pas les choses. C'est l'un des problèmes principaux auxquels il faut s'attaquer en priorité, pour le syndicat.
7/07/2023 L'Avenir - article de Romain VEYS "Les syndicats enseignants tirent le bilan de l’année scolaire : "Le Pacte a changé de cap, les équilibres sont rompus"
Dixit Roland LAHAYE
- Bilan de l'année: "L'année s'est déroulée comme elle avait été annoncée. C'est à dire très très chargée. L'entrée en vigueur du tronc commun et l'accompagnement personnalisé a bouleversé les pratiques au sein du fondamental. On ne peut pas nier que cela a ajouté du stress. Ca a pour conséquence que le personnel est à la limite de l'asphyxie. Et les autres niveaux d'enseignement ne sont pas épargnés."
- Réponse au regret des autres syndicats sur le maintien de notre présence au comité de concertation du Pacte: ""Il n'est pas déplacé de dire qu'on veut préserver la concertation alors qu'on y a été invité et que l'on observe dans d'autres secteurs que celle-ci n'est parfois pas proposée. Nous n'avons pas signé de chèque en blanc. La condition pour rester et qu'on lève la confidentialité des débats. Il faut que cette concertation se fasse de façon transparente et constructive."
- Dossier évaluation des enseignants- volet sanction (qui a provoqué le départ des autres organisation syndicale du Comité de concertation): "La CSC-Enseignement a obtenu que le volet sanction soit reporté au-delà de 2025".... "On savait que le gouvernement n'allait pas laisser tomber et nous avons aussi obtenu qu'ils monitorent le premier volet si cette partie est menée correctement et avec des gens formés alors on doit tous placer le focus là-dessus. Et si ce monitoring révèle que ça ne va pas, il faudra voir comment améliorer le système."
11/04/2023 RTBF-Matin première - l'Invité de la Matinale, Roland LAHAYE "La réforme de l’enseignement est nécessaire. Si ce n’est pas le Pacte d'excellence, il faut une autre solution mais je n'en ai pas"
Quelques extraits
Suite à la divergence de vue avec les autres syndicats qui ont quitté la table du comité de concertation: "Chez nous, quand on est entrés dans le Pacte, on l’a fait sur la base d’une large consultation de nos affiliés. Si on devait claquer la porte à un moment donné, ça ne pourrait se faire que par le même moyen."
"Tout le monde dit que la réforme de l’enseignement est nécessaire. On ne pouvait pas rester avec une école qui était une école qui, à un moment donné, laissait des gens sur le bord de la route. À un moment donné, il faut faire quelque chose. Si ce n’est pas le Pacte, il faut trouver une autre solution. Aujourd’hui, moi je ne l’ai pas.”
A propos du dossier évaluation: "Dans l’avant-projet de décret, il y a deux volets. Le premier volet, c’est le volet 'développement des compétences professionnelles'. C’est la partie soutien où l’enseignant, surtout le jeune enseignant, va pouvoir, dans un dialogue constructif, rencontrer sa direction d’école. On trouve que c’est une pratique très positive à partir du moment où on donne le temps et les moyens à l’enseignant de pouvoir combler ses lacunes. Et puis il y a la deuxième étape, où on dit à l’enseignant 'attention, cela ne va pas du tout', avec un risque de licenciement."
"Nous, ce qu’on dit, c’est qu’il faut donner du temps à la première partie de s’installer avant d’activer la deuxième, parce que ce ne sont pas des pratiques coutumières dans tous les établissements scolaires. C’est la proposition que la CSC enseignement fait au gouvernement, et on attend une réponse."
A propos de l'enseignement qualifiant et la suppression d'options: "Le pacte prévoit la mise en place de cellules de reconversion. Et là, on en est nulle part. J’ai encore rappelé la semaine passée à la ministre de l’Éducation que, pour nous, c’est une priorité"
A propos de la réforme des rythmes scolaires : "Il y a encore une série de petites ou même de grosses erreurs à rattraper"
3/04/2023 Le Soir - article de Eric BURGRAFF "Le front commun syndical est abîmé"
Suite au retrait des autres organisations syndicales du comité de concertation du Pacte...
À la question posée de savoir s'il y a rupture de confiance e u sein du Front commun syndical, Roland Lahaye répond :
« Non, ce n'est pas un coup de canif dans le front commun, nous prenons de notre côté le temps d'informer nos membres sur ce qui se passe » ...
"Pour notre part, nous allons informer les affiliés en bonne et due forme exactement comme nous l'avons fait lorsque nous avons posé le choix d'adhérer au Pacte. Nous allons rappeler ce qu'est ce Pacte ses tenants et aboutissants. Les risques et les avantages de rester dans le comité de concertation. Nnous nous positionnerons officiellement le 28 avril."
A propos de la manifestation prévue le 27 avril: "A ce sujet je vais réunir les instances,nous nous positionnerons dans la semaine.
Nous tenons au front commun. Nous avons vu des divergences de vues sur des dossiers."
PACTE: dossier "REFORME de l'EVALUATION des ENSEIGNANTS"
18/02/2023 L'Avenir -Verviers -Article de Raphaëlle GILLES "Les profs ne veulent pas d'une évaluation sanction"
Interview de Fabien CRUTZEN, permanent syndical CSC-Enseignement à Verviers
7/02/2023
- Le Soir-Article de Charlotte HUTIN -Manifestation à Charleroi contre l'évaluation des enseignants
Dixit R. Lahaye: "Le décret n'est pas suffisamment protecteur face aux décisions arbitraires des directions ou pouvoir organisateur"
- L'Echo -Article de Nathalie BAMPS - Evaluations: les enseignants mettent la pression pour ne pas être sanctionnés
Dixit R. Lahaye: "Les enseignants souhaitent une évaluation qui les porte, pas qu'il les chasse et les casse." -"Nous ne voulons pas que ce texte serve à faire de la chasse et de la casse d'enseignant, il nous faut des garanties plus fortes que celles qui sont sur la table." -"Concernant le volet, entretien d’évaluation : « C'est une bonne chose pour autant qu'ils servent aussi à mettre en évidence ce qui fonctionne bien, et qu'il permette une vraie reconnaissance."
- SUDINFO -article de Didier SWYSEN - Les syndicats font le tour des présidents
Dixit R. Lahaye à propos de l'évaluation-sanction: "C'est d'autant plus un problème qu'on place cette nouvelle évaluation sanction dans un cadre de pénurie des enseignants." -"Ce système fera planer une épée de Damoclès sur les enseignants entre autres sur les jeunes on le met en place avant même un système pour accueillir les jeunes enseignants."
6-02-2023- Suite au communiqué de presse des partenaires syndicaux menaçant de ne plus participer au travaux du pacte en raison de l'avant-projet de décret relatif à l'évaluation des enseignants, le secrétaire général CSC-E Roland LAHAYE explique la raison pour laquelle la CSC-E ne s'est pas associée, pour l'heure, à ce communiqué. Par ailleurs, un autre communiqué de presse émanant de la CSC-E en explique les raisons.
- Communiqué de presse CSC-E -Participation aux travaux du pacte: stop ou encore?
- Le Soir -article de Charlotte HUTIN - Pourquoi les syndicats menacent de quitter la Pacte d'excellence: "Lorsque nous nous sommes associés aux travaux du Pacte, il y a eu une large consultation auprès de nos différentes instances. Etant une organisation syndicale progressiste et démocratique, faire marche arrière ne peut se faire sans cette même consultation », insiste Roland Lahaye, président de la CSC-Enseignement. « Quitter la table du Pacte peut être une décision lourde de conséquence et nous ne voulons pas la prendre sur un coup de tête."
- La libre - Evaluation des enseignants: plusieurs syndicats menacent de claquer la porte du Pacte d'excellence: "La consultation restant notre priorité, nos affiliés et instances seront invités à se prononcer sur la poursuite de notre participation aux travaux du Pacte. Cela ne peut être possible qu'après avoir informé le plus précisément, en toute transparence et objectivité."
- L'avenir - article de Romain VEYS -Avis de de tempête sur le Pacte pour un enseignement d'excellence: "Nous ne sommes pas contre une évaluation, mais nous sommes contre une évaluation sanction qui casserait du prof."... "On ne peut pas nier que, depuis deux ans, le texte n’a pas évolué. Mais il n’a pas assez évolué à notre goût".
"Cela ne peut être possible qu'après avoir informé le plus précisément, en toute transparence et objectivité".
11/12/2020 -RTBF - "Evaluer les enseignants ou les contrôler et les sanctionner? Les syndicats menacent de se retirer du Pacte d'excellence." - "l'école s'apprête à vivre une petite révolution"
Dans le cadre du nouveau système de gouvernance du système scolaire mis en place par le Pacte d'excellence (plan de pilotage-contrat d’objectifs), une note d’orientation préalable à un avant-projet de décret balisant la future évaluation des enseignants a été soumise aux organisations syndicales. Celles-ci ont toujours défendu la nécessité de l'évaluation formative tant des enseignants que des directions; l'objectif étant l'amélioration des pratiques dans les écoles. En front commun syndical, nous contestons vivement le texte qui prévoit que l'évaluation puisse déboucher sur des sanctions voire une rupture de contrat; si ce caractère sanctionnable devait être maintenu, cela pourrait nous amener à se retirer des travaux du pacte.
Extrait: dixit Roland LAHAYE- SG de la CSC-E: "Permettre à l’enseignant d’évoluer dans sa pratique, c’est une chose, l’attendre au coin de la rue pour le tacler en est une autre", explique Roland Lahaye de la CSC enseignement, "d’autant plus que des sanctions existent déjà dans les différents statuts".
PENURIE d'enseignants
12/11/2023 - RTBF Info par Marc SIRLEREAU - Interview en ligne "Pourquoi y-a-il de moins en moins de jeunes qui veulent devenir enseignants"
Extraits: dixit Roland LAHAYE: "Il y a certainement une mauvaise image du métier qui circule dans la société, un peu comme pour tous les boulots qui relèvent de l’aspect social, comme le paramédical, et donc outre le salaire, qui est une question qui doit être abordée, il y a toutes les difficultés que vit un jeune enseignant, qui est la plupart du temps seul quand il entre dans la carrière. Il doit être performant à la minute où il franchit la porte de l’école, et il se trouve souvent abandonné ou trop peu accompagné." - "On ratisse de plus en plus large, pour se donner bonne conscience, et pour dire 'il y a une personne en face de l’élève'. Mais ce n’est pas avoir une personne en face de l’élève qui est important, c’est la qualité de cette personne qui est en face de lui. N’importe qui ne peut pas du jour au lendemain s’improviser enseignant."
21/06/2023 - Le Vif- article d'Elise LEGRAND "Un casse-tête chinois": une semaine de quatre jours dans les école pour lutter contre la pénurie d'enseignants?"
En réaction au modèle flamand de la semaine de 4 jours visant à attirer davantage d'enseignants en limitant leurs déplacements pour pallier à la pénurie... Dixit Roland LAHAYE: "Les directions d’écoles sont déjà asphyxiées par les dernières réformes et leur mise en place. Ici, ce serait à nouveau un casse-tête chinois pour réorganiser les horaires sur quatre jours au lieu de cinq."
Pour la CSC Enseignement, pour retenir davantage de professeurs, il faudrait déjà envisager de prendre en charge leurs déplacements. "Un enseignant qui se déplace de son domicile à son lieu de travail ne bénéficie d’aucun remboursement: celui qui doit se déplacer d’un lieu de travail à un autre au cours de la même journée ne touche pas un centime."
29/08/22 - Le Soir - article de Eric BURGRAFF et Charlotte HUTIN "Cinq pistes pour suciter des vocations d'enseignants"
A propos de la piste -Revalorisation des salaires - Dixit Roland LAHAYE: "Les enseignants ne veulent pas trop que les syndicats parlent de cet aspect, mais c’est important. Ils n’ont plus été augmentés depuis 2010, hors indexation"
23/08/22 - La DH - Article de Maïli Bernaerts. "Des classes de 60 élèves? L'idée venue de Flandre qui fait bondir la CSC"
Dixit Roland Lahaye: "C’est complètement à contre-courant de ce qu’on souhaite. Penser qu’on va régler la pénurie comme ça est un très mauvais calcul. Quel jeune professeur accepterait de se retrouver dans un groupe de soixante élèves? Au contraire, je suis convaincu que diminuer la taille des classes serait un des moyens les plus efficaces."
La taille des classes est réglementée par un décret mais il existe trop d'exceptions selon la CSC-E: "Il n’y a pas de règles pour les classes de maternelle ni pour les cours de langues ou de religion. On attend de nouvelles règles en la matière. Le gouvernement s’est engagé à mettre sur pied un groupe de travail qui doit donner ses pistes à la rentrée 2023".
17/08/2022 - La DH - Article de Maïli Bernaerts. "Des écoles cherchent encore des enseignants pour septembre" ... Une pénurie de profs annoncée dès la rentrée: "Des enfants seront encadrés par des personnes qui n’ont pas les compétences pour enseigner"
Dixit Roland Lahaye:
- "La pénurie se marque plus tard dans l'année habituellement. Elle intervient généralement en décembre, avec la fatigue et les virus de l'hiver. On observe depuis quelques années qu'elle avance dans le temps et commence à s'observer dès le début de l'année"
"Le problème est multifactoriel et ce n'est pas en organisant une campagne de communication qu'on parviendra à le résoudre. Les jeunes enseignants se sentent très seuls dans leur métier et ils sont nombreux à quitter la profession dans les cinq ans. Les directions n'ont souvent pas le temps de les accueillir comme il le faudrait et ça ne leur facilite pas la tâche."
1/09/2021 LN24 - Emission télévisée "Les visiteurs du soir" - "L'enseignement, un secteur en pénurie" sujet abordé à la 36ème minutes : intervention d'André BRÜLL, secrétaire communautaire de la CSC-Enseignement
31/03/2021 SUD PRESSE - article de Didier SWYSEN
"Ecoles: l'après-vacances de Pâques risque d'être très chaud" - CAHIER de REVENDICATIONS
A propos du cahier de revendications sectorielles déposés par les syndicats le 1er avril 2021:
Dixit Roland LAHAYE :"On l’a placé sous le thème de la lutte efficace contre la pénurie d’enseignants que la crise sanitaire a fait réapparaître de façon cruelle "
REMUNERATION des personnels de l'enseignement
04/09/2024 La Libre – Elise HALLET – "Les enseignants belges sont-ils mieux payés que leurs voisins?"
Dixit Roland Lahaye: «Les enseignants ont toujours fait passer leurs revendications salariales au seconde plan. Les conditions de travail, c’est la grande priorité».
Sur l’organisation du travail dans les écoles: «Il y a une mauvaise répartition des charges de travail dans certaines écoles. Il faudrait que les jeunes enseignants aient une charge horaire réduite pour préparer leurs leçons, et permettre aux enseignants en fin de carrière de réduire leurs horaires pour accompagner ces jeunes».
6/10/2023 - Le VIF " - Article de Nathan Scheirlinckx : "Faut-il baisser le salaire des enseignants pour faire des économies" ...
Pour pallier la pénurie d'enseignants, les syndicats appellent à une hausse des salaires dans le secteur... Les syndicats enseignants demandent donc que les salaires augmentent, au vu de l'allongement des études.
Suite à la RFIE et l'allongement des études, Dixit R. LAHAYE: « Nous voulons discuter de l'instauration d'un barème intermédiaire 401. Si on ne le fait pas, nous aurons des écoles à deux vitesses en 2027 ».
Pour la situation inégalitaire qui amènerait à de jeunes collègues à avoir un meilleurs salaires que leur collègues plus anciens, dixit R. LAHAYE:« Nous devons encore fixer les modalités pratiques, mais l'idée est que les enseignants de l'ancien régime effectuent une formation complémentaire afin d'avoir le même salaire»
11/10/22 SUD INFO - article de S.J. "Tous les ans c’est pareil...: de nombreux professeurs n’ont pas été payés en septembre"
Dixit R. LAHAYE: "Nous avons reçu un peu plus de signalements que d'habitude pour ce genre de souci. Le problème récurrent vient du fait que pour payer les professeurs il faut envoyer tout un tas de documents avant le 10 de chaque mois et lorsqu'un professeur commence à travailler il y a encore plus de documents à rendre le problème de paiement provient alors de la lenteur administrative de ce processus. Cela fait des années que ça dure selon la FWB le processus se passera mieux lorsque les documents deviendront électronique. Ce qui n'est pas correct non plus c'est que l'employeur est obligé d'avancer le salaire du professeur lorsque celui-ci ne le touche pas de la part de la direction déconcentrée mais ça personne ne le fait sous prétexte d'un manque de liquidité."
17/09/2022 - la DH - article de Maïlï BERNAERTS "Des profs privés de leur salaire en septembre" "Une pénurie de personnel au sein de l'administration entraîne des retards de paiement"
Tous les ans c’est pareil...»: de nombreux professeurs n’ont pas été payés en septembre
Dixit R. LAHAYE: "Ce sont des choses qui arrivent très souvent. En fait, il y a plusieurs problèmes qui s'additionnent : pour que les paiements puissent être effectués dans les temps, tous les documents doivent être remis le 10 du mois au plus tard.hé Tous les dossiers qui arrivent après ce délai donnent lieu à des paiements retardés. Quand on est un enseignant stabilisé ça ne pose pas de problème mais quand on est temporaire, ça se complique . Et quand il y a un manque d'employés à la Fédération parce qu'il y a des malades ou des départs qui ne sont pas remplacés, les collègues qui restent se retrouvent avec un tas de dossiers à traiter ce qui cause des retards de paiement .
Les primo-engagés nécessitent un dossier plus complet ils doivent fournir une composition de ménage, un certificat de bonne vie et mœurs et d'autres choses. Tout ça cumulé fait que les paiements n'arrivent que le mois suivant. Avec la crise du pouvoir d'achat, c'est un vrai problème qui se pose et que nous avons dénoncé à plusieurs reprises."
14/10/2021 - la DH - article de Maïlï BERNAERTS "Tensions autour du salaire des enseignants"
Dans le cadre de la RFIE, si le ministre du budget , Frédéric Daerden, ouvre la porte sur la revalorisation du salaire des enseignants, le ministre-Président de la FWB, P-Y Jeholet la juge intenable.
Réaction de Roland LAHAYE : "En 2019, le gouvernement s’est engagé à mettre en place un groupe de travail chargé de définir un nouveau barème pour les enseignants détenteurs du nouveau diplôme. Ce groupe de travail ne s’est encore jamais réuni. Je pense que ce serait pourtant un magnifique signal adressé aux organisations syndicales"... "Puisqu’on augmente la durée des études, il y a lieu de prévoir une augmentation de la rémunération. On peut discuter du calendrier mais balayer la question d’un revers de la main en disant que c’est trop cher, ça ne va pas".
21/09/2021 - L'avenir - article de Romain VEYS s dans la rubrique INFOGRAPHIES "Bien payés, nos profs? " Ce serait un peu simpliste" (article réservé aux abonnés).
Dans ce dossier, l'auteur publie des graphiques sur base de données de l'OCDE qui compare les salaires annuels bruts des enseignants dans 22 états et qui laisserait à penser que les enseignants en FWB sont bien payés. L'article en fait un décryptage à la lumière de plusieurs intervenants dont, le SG de la CSC-E, Roland LAHAYE. Voici ces interventions :
Sur la question de savoir s'il faut conclure que les enseignants sont bien payés en FWB :
"Ce serait un peu trop simpliste"
"Il serait bon de comparer aussi le temps de travail et la pénibilité du métier"
"Si l'on doit comparer la situation entre les différents pays, il faut comparer l'ensemble des données. il y a certes le salaire mais il y a tout le reste. il serait donc bon de comparer aussi le temps de travail et là pénibilité du métier d'enseignant.je ne suis par exemple pas sûr que la charge de travail soit la même partout ailleurs… "
RESEAUX d'enseignement... vers un réseau unique ?
23/08/2022 - Le SOIR - article de Eric BURGRAFF et Charlotte HUTIN "Un réseau unique, la solution aux maux de l’école?"
Dixit Roland LAHAYE : « Je ne suis pas certain que le réseau unique soit la solution. Avant de penser à ça, j’ai déjà envie que l’on régule la concurrence. Il y a des deniers publics qui sont dépensés pour cette concurrence malsaine. On a d’ailleurs loupé le coche lorsqu’on a mis en place les pôles territoriaux pour les élèves à besoins spécifiques : plutôt que de regrouper différents réseaux, on est restés dans l’entre-soi. C’est lamentable, c’était pourtant l’objectif du Pacte. D’autres synergies seraient qu’un enseignant qui a travaillé dans un réseau puisse valoriser son ancienneté dans un autre. Même s’ils se parlent, les réseaux doivent ouvrir des brèches dans les murs étanches qui se trouvent entre eux. »
RFIE- Réforme initiale de la formation des enseignants
19/05/2021 -L'AVENIR "- Cette réforme-là, on en veut pas"
Suite à l'adoption de l'avant-projet de décret adopté par le Gouvernement de la FWB le 30/4/21., trois syndicats dont la CSC-E ont publié un communiqué où ils rejettent en force la RFIE et demande " le retour à une réforma ambitieuse et porteuse de sens".
Sur la question de la 4ème année organisée dans le cadre d'une charge professionnelle rémunérée
Dixit Joachim Sosson, délégué du secteur supérieur CSC-E: "cela va être compliqué pour les hautes écoles de former un étudiant engagé et rémunéré par un PO... Cela casse l'aspect formatif de ces stages. Ce n'est pas une mauvaise idée d'aider les étudiants à entrer dans le métier mais pas si on les envoie a front encore moins bien qu'avant."
Dixit Roland Lahaye: "C'est une formation dont on sait depuis le début qu'elle va être coûteuse de par l'allongement de la durée des études mais aussi de par la revalorisation barémique que cela implique. Quand on additionne tout, on réalise que c'est à la limite impayable, alors on bricole une réforme qui n'est plus du tout en phase avec la demande actuelle, avec la réalité de l'école d'aujourd'hui et encore moins avec l'école de demain".
RYTHMES SCOLAIRES
21/09/2022 - SUD INFO - Article de Didier Swysen - "Des cours le mercredi après midi" "Le débat vit en Flandre ..."
Dixit Roland LAHAYE:"Il n'y a aucun débat sur les rythmes journaliers. Lancer cela sans réflexion me semble mettre de l'huile sur le feu."
A propos de la communication de la CSC-Enseignement rappelant que les enseignants ne sont pas tenus a des prestations avant la date de la rentrée scolaire
24/06/2022 -La DH - Article de Maïli Bernaerts. "Les vacances, c'est les vacances. Même pour les profs!"
Dixit Roland LAHAYE: "Nous avons reçu de nombreux témoignages d'enseignants qui font état de pressions ou de tensions pour prendre part à des prestations avant la rentrée qui vont du nettoyage de locaux à des réunions diverses. Nous avons tenu à rappeler dans une affiche qu'aucune présence ne peut être exigée avant la fin des vacances."
En réaction au propos de Stéphanie CORTISSE, députée MR qui a estimé qu' à travers sa communication la CSC-E mettait la pression sur les enseignants qui sont volontaires pour participer à des réunions préalables, Roland Lahaye rétorque : « Je ne dis pas au prof qui n'ont pas le droit de se rendre à l'école avant le 29 août. Je tenais simplement à rappeler que ce n'est pas une obligation. hé les vacances elles sont pour tout le monde hors ont fait comprendre aux enseignants qui refusent de participer à la prérentrée que ce sont de mauvais profs et ce n'est pas normal."
Notons que la Ministre DESIR confirme que la position de la CSC-Enseignement sur la non obligation de participer à des réunions ou activités de pré-rentrée.
24/06/2022 -L'Avenir - article de R.V. "A quand la rentrée des...profs?" (article réservé aux abonnés)
Dixit Roland LAHAYE: "On évoque souvent la conscience professionnelle pour les y encourager, c'est du chantage affectif"...
"Nul employeur ne peut contraindre son personnel à des prestations durant ses périodes de congé"...
"Cette année la rentrée sera le 19 août. mais dans les années à venir, cela pourra se faire plus tôt encore : le 24 ou le 25. Cela signifie que ces enseignants devront rentrer le 20 août?"
"Nous voulons profitez du chamboulement que va créer la réforme pour rappeler la législation. Rappeler à ceux qui souhaitent revenir plus tôt à l'école les risques que cela comporte. Je pense notamment aux temporaires dont le contrat de travail s'arrête le 30 juin et qui ne seront donc pas couverts en cas d'accident ou autre."
Accès à l'argumentaire complet de la CSC-Enseignement: Une pré-rentrée pour les enseignants?
7/12/2021 - Revue Démocratie - article de Lucia Ciccia, conseiller CSC
"Réforme des rythmes scolaires et temps de l'enfance: trop vite, trop peu"
24/08/2021 - la DH Les Sport - Emission de radio
Invité de l’émission "Il faut qu’on parle" sur DH Radio, Roland Lahaye, secrétaire général de la CSC Enseignement, aborde les dossiers chauds de la rentrée.
Extrait des propos tenu par R. LAHAYE
"La modification du rythme scolaire annuel est un des plus gros sujets de cette année le gouvernement veut jouer les marathons et se dit prêt pour 2022 mais je ne suis pas aussi optimiste que la ministre car il y a énormément de secteurs concernés et des problèmes techniques à régler on doit montrer de la prudence dans ce dossier c'est en tout cas le message que je veux faire passer. "
"On met une cadence infernale pour atteindre l'objectif en 2022. Moi je dis que si l'on veut une réforme ambitieuse, il faut se donner le temps de la réussite. Il y a encore aujourd'hui beaucoup de questions sans réponses. Nous sommes dans un petit pays avec trois communautés qui semblent ne pas s'accorder sur la modification des rythmes scolaires. Or, il y a des enseignants qui travaillent pour deux communautés et qui auront des rythmes différents qui les empêcheront d'avoir des congés comme ils sont prévus."
20/05/2021 -L'avenir article de Benoit ROBAYE + VIDEO - "Coup de "turbo" sur al réforme des rythmes scolaires: " Ce qui s'est passé à beaucoup rompu la confiance"
Suite à la rencontre entre les syndicats et le cabinet de la ministre ce jeudi 20/5...
Dixit Roland LAHAYE:
- "Le sujet de la réforme des rythmes scolaires est en discussion depuis longtemps, ça fait bientôt trente ans qu’on en parle, mais on ne voit jamais rien venir, et tout d’un coup, les choses se sont accélérées.
- "Quand on réforme, c’est pour donner du sens. C’est une réforme sociétale. Modifier pour modifier, ça n’a pas de sens."
-"On est dans le cadre d’une crise, on ne comprend pas pourquoi on active le turbo. On pose la question au gouvernement: donnez-nous la véritable raison de l’accélération"
- "Le timing n’est pas bon. La question que j’ai posée personnellement: quel est le sens? Si on change les rythmes, il faut oser le débat"
- "Je ne peux acheter une réforme dans un sac":
Après dire réclamer des garanties des opérateurs extérieurs tels que l'Onem, s'interroger de l'impact sur les autres niveaux d'enseignement, sur les enseignants qui travaillent dans plusieurs communautés... :
- " Je plaide pour une réforme transversale, interniveaux"
- "Utiliser la crise pour dire ‘changeons les rythmes’, c’est un raccourci trop court. Cette réforme, personne n’a le droit de la louper. Elle entraîne toute la société. Pour la réussir, il faut un climat de confiance. Ce qui s’est passé la semaine passée a beaucoup rompu la confiance."
-"Il faut rétablir la confiance, la pression doit redescendre. Il reste cinq semaines de cours et elles doivent être sereines!"
A propos de l'échéance 2022
-"Moi, je dis au gouvernement: s’il y a besoin d’un an supplémentaire pour réunir toutes les conditions favorables à la réforme, alors nous, en tous les cas la CSC Enseignement, nous ne sommes pas opposés à ce qu’elle entre en vigueur le 1er septembre 2023."
18/05/2021 -RTL journal télévisé -interview: "Réforme des rythmes scolaires: réaction de Roland LAHAYE"
13/052021 -LN24: "On n'a pas encore compris le sens que le gouvernement donne à la réforme scolaire"
La CSC-Enseignement s'étonne de la manière dont les derniers jours se sont passés et de la validation de la réforme scolaire.
Dixit Roland LAHAYE (extraits):
-"On n'est pas contre la réforme des rythmes scolaires mais on est plutôt surpris de la manière dont les derniers jours se sont passés. Les acteurs du secteur s'étaient entendus sur une proposition de scénario qui n'était pas celle que le gouvernement a décidé hier"
- "Réformer c'est donner du sens mais je n'ai pas encore compris le sens que le gouvernement donne à la réforme scolaire".
-"Comment va-t-on réorganiser l'extra-scolaire ? Comment se coordonner avec les mouvements de jeunesse ? Quid de la promotion sociale ? Quid du positionnement du supérieur?"
13/05/2021 - Le soir article de Charlotte HUTIN "Réforme des rythmes scolaires: La CSC-Enseignement exprime ses inquiétudes"
Dixit Roland LAHAYE:
"Nous sommes surpris par cette réforme qui ne correspond pas à ce que nous avions privilégié."
"Lors d’une réunion avec les acteurs du Pacte d’excellence, nous avions abouti à un scénario différent. A savoir : oser une réforme ambitieuse en différenciant le nombre de jours des élèves de celui des enseignants de manière à permettre mathématiquement la réalisation de l’alternance de sept semaines de cours suivies de deux semaines de congé."
"Notre volonté était de passer de 180 à 175 jours de cours pour les élèves uniquement. Cela permettait d’avoir une seule période de huit semaines de cours d’affilée en fin d’année, au lieu de deux comme préconisée actuellement."
"Comme préconisé par la fondation Roi Baudoin, cette réforme des rythmes nécessitait, en parallèle, une réflexion autour de l’accueil extrascolaire. Particulièrement pour les élèves les plus démunis. Mais apparemment, il est hors de question pour les partis politiques d’envisager de diminuer le nombre de jours de cours. C’est le Saint Graal auquel ne pas toucher. Cela démontre une absence de courage politique. Quand on analyse les enquêtes OCDE, la Belgique n’est pas le pays où l’on scolarise le moins de temps. Par contre, les résultats ne sont pas au rendez-vous. Si on fait mieux en moins de temps, c’est tout aussi porteur. Il faudra me dire quel pédagogue conseille le gouvernement."
La CSC-Enseignement relèvent aussi d'autres inquiétudes à propos de :
-l'évaluation et le risque de voir les périodes de congé transformées en périodes de préparation d'évaluations :"Nous voulons des garanties. Une période de repos doit rester une période de repos, insiste-t-il. Cette réforme des rythmes implique inévitablement une réforme de l’évaluation. Et qui dit réforme de l’évaluation dit aussi réflexion à propos des jours blancs dans le secondaire."
- l'absence de concordance avec les autres communautés et les autres niveaux d'enseignement
"Nous ne sommes pas opposés à une réforme des rythmes scolaires, mais il reste des zones d’ombre. L’année scolaire actuelle a été chamboulée par une crise sans précédent et on débarque maintenant avec une réforme de cette ampleur. On sent une volonté d’aboutir en septembre 2022. Ne vaut-il pas mieux, si nous ne sommes pas prêts, avoir le courage d’attendre un an pour tout réussir plutôt que de se presser et que ce ne soit un flop. On essaye de nous vendre un chat dans un sac… Tant que nous n’aurons pas la réponse à toutes nos interrogations, nous ne pourrons pas adhérer à cette réforme ."
15/02/2021 - L'Echo -article de Quentin JORIS. "La réforme des rythmes scolaires aura un lourd impact sur l'économie belge"
"L'école s'apprête à vivre une petite révolution"
Dixit Roland LAHAYE: «On n’acceptera pas une augmentation des jours de travail.»
Notre proposition: Commencer l’année scolaire lors de la semaine englobant le 1er septembre et la terminer au plus tard lors de celle comprenant le 30 juin. "En gros, on n’empiéterait pas d’une ou deux semaines, en commençant le 23 août par exemple, mais uniquement de quelques jours sur les grandes vacances".
Sur la question de la problématique de réduire les jours de classe sous la barre des 180 jours minimum
Cette proposition entre-t-elle en collision avec la loi?
Dixit Roland LAHAYE "Pas nécessairement. Une réflexion sur les «jours blancs» de fin d’année, qui ne représentent pas des jours de cours effectifs, pourrait être menée. En réduisant leur nombre, un passage à un modèle de 175 jours ne signifierait pas nécessairement une perte de cours effectifs, explique la Fondation Roi Baudouin".
5/02/2021 - Vers l'avenir -article de F.-X. G. "La rentrée 2022 se fera à un autre rythme"
Parmi les réactions récoltées par le journaliste sur ce qui est sur la table actuellement, voici l'extrait reprenant celles de R. LAHAYE, SG CSC-E résumée par le titre: "Oser lever certains tabous"
"Pour mener à bien cette réforme, il faut avoir l’adhésion du personnel des écoles. Et il faudra lever certains tabous, prévient Roland Lahaye. «On n’est pas opposé à ce que l’on empiète sur les vacances d’été mais à condition de commencer l’année la semaine englobant le 1er septembre et la terminer au plus tard la semaine comprenant le 30 juin, ce qui implique de revoir à la baisse la balise des 180 jours de cours. On n’acceptera pas une augmentation des jours de travail des enseignants».
Autre attente du syndicat chrétien: «Nous nous souhaitons que les périodes de repos soient en partie consacrées à mener une véritable réflexion pédagogique, à un travail collaboratif qui pourrait être comptabilisée dans les jours de cours»".
19/11/2020 - Sud presse - article de G. BARKHUYSEN "Réforme des rythmes scolaires: objectif septembre 2022"
Par rapport à la proposition faite aux membres du comité de concertation supervisant les travaux du pacte d’excellence portant sur un calendrier scolaire, à partir de la rentrée 2022, basé sur sept semaines de cours, suivies de deux semaines de congé : les vacances d'été se verrait donc rabotées de 2 semaines mais les congés d'automne et de carnaval se prolongé d'une semaine.
Dixit R. LAHAYE, SG CSC-E: «Si on fixe cet objectif de septembre 2022 et qu’on se donne les moyens d’assurer une sérénité dans les débats, je pense qu’il y a moyen d’y arriver», nous explique-t-il. «Maintenant, il faut aborder cette réforme des rythmes scolaires de manière sereine.»"
TAILLES DES CLASSES
8/2/2024 - Revue Moustique - Dossier de Aliou PRINS : "Mini-classes, maxi-résultats"
A propos de la corrélation entre la taille des classes et la réussite des élèves, Roland Lahaye appuie par "C'est bénéfiques sur les deux plans", l'affirmation que des classes surpeuplées menacent le bien-être des profs et sont source d’épuisement et que plus petites, elles pourraient améliorer la réussite scolaire, en permettant d’individualiser au maximum les apprentissages.
En regard de l'analyse qui fait pour constat, qu'outre le coût budgétaire, la diminution de la taille des classes aggraverait la pénurie d'enseignants et plus spécialement dans les milieux socio-économiquement faibles , Roland LAHAYE répond: "Sauf que la pénurie est aussi causée par tous ceux qui n'en peuvent plus et qui quittent la profession. Réduire pourrait créer des conditions de travail plus favorables qui découragent moins les gens."
A propos d'une norme maximale dans le maternel à la rentrée 2024, dixit Roland Lahaye: "Notre proposition, c’est maximum 20 élèves par enseignant dans le maternel". Concernant le niveau primaire "La fin des dérogations automatiques, c’est une bonne chose. Mais on peut encore aller plus loin dans la réflexion".
DIVERS
- Absentéisme pour maladie
12/09/2024 Sud Info – Didier SWYSEN – Le taux d’absentéisme des enseignants s’aggrave encore
Roland Lahaye à propos de cette croissance des absences chez les enseignant : «Il faut encore voir si les absences d’un jour (qui ne demandent plus de certificat) sont comptabilisées. La pénibilité du travail est en cause. Nous accumulons les témoignages d’enseignants qui disent qu’ils n’en peuvent plus. Il y a surtout chez eux une perte de sens du métier».
Roland Lahaye à propos de l’allègement de la carrière pour les enseignants les plus expérimentés: «Le parrainage de jeunes par des enseignants plus anciens peut être une mesure intéressante. Une autre bonne idée pourrait être la réinsertion professionnelle pour les malades de longue durée, mais elle n’est pas facilement praticable par manque de possibilités».
24/08/2024 Le Vif – Elise LEGRAND – L’absentéisme pour maladie atteint des records chez les enseignants. Tout comprendre en 7 points
Sur l’absentéisme qui frappe les enseignants de plus de 50 ans, Dixit Roland Lahaye: «En tant que prof, tenir sur la durée est extrêmement périlleux». La perte de reconnaissance du métier ainsi que sa transformation progressive avec l’apparition de nouvelles tâches administratives engendrent également une perte de sens chez les plus âgés.
- Puéricultrices
12/07/2024 L'AVENIR -Caroline VIATOUR: "Jeu de chaises musicales pour les puéricultrices : des écoles gagnantes et des perdantes"
A propos du nombre de puéricultrices prévues pour 2024-2025
Dixit R. LAHAYE: "La situation n'est pas nouvelle. Tous les deux ans, il y a des modifications au niveau de attributions. En fait. jusqu'à il y a peu, il n'y av1ait pas de critère et donc on avait parfois des situations anormales. La ministre Caroline Désir a voulu revoir les choses pour que les affectations soient plus objectives et moins arbitraire. Je comprends que certaines puéricultrices sentent lésées parce qu'elles sont attachées à une école et à leurs collègues mais il faut aussi qu'elles soient là où on a besoin d'elles."
- Tenue vestimentaire
9/11/2023 - la DH -Maïlï BERNAERTS: "Faut-il aborder une tenue correcte quand on est enseignant"
Dixit Roland LAHAYE: "La norme, c'est très subjectif. C'est quoi une tenue correcte? Tout le monde a une définition différente. Tout doit passer par le dialogue. La pire chose serait d'imposer des restrictions sans avoir concerté les profs parce qu'une ou deux personnes ont imaginé que telle ou telle tenue ou accessoire ne serait pas approprié"
- Sécurité face aux actes criminels dans les écoles
13/10/2023 - la DH -article de Maïlï BERNAERTS:"Nos profs inquiets pour leur sécurité après l'attaque d'Arras"
Dixit Roland LAHAYE: "Une fois de plus, c'est une fois de trop. Les écoles devraient être de lieux de vie, pas de mort. Il y a quelque chose qui ne tourne plus rond dans la société pour en arriver là." "Évidemment qu'on a peur. Je ne comprends pas où on en est. Je n'ai pas de mot. Il y a quelques semaines, on a connu des écoles incendiées par des opposants à l'Evras. Par chance, aucune vie n'a été atteinte mais ça va rester dans les mémoires. Et quand on voit le nombre de personnes qui s'opposent violemment aux valeurs d'inclusion et d'égalité que doit défendre l'école, je ne peux pas m'empêcher d'être inquiet et révolté."