Les troubles musculosquelettiques (TMS), tous concernés !
Les TMS (tendinite, lombalgie, syndrome du canal carpien, épicondylite, etc.) sont la deuxième source d’invalidité en Belgique derrière les troubles mentaux et du comportement (burn-out, épuisement professionnel, etc.).
Tous les métiers (manuels, physiques, sédentaires, etc.) peuvent être touchés par des TMS. Ceux-ci apparaissent progressivement et sont multifactoriels. Ils peuvent être :
- physiques/biomécaniques : comme un travail physique lourd (ex. : personnel d’entretien), port de charges lourdes, postures inconfortables (ex. : puéricultrice), tâches prolongées, position assise ou debout prolongée (ex. : caissière), et tâches qui doivent être répétées ou qui nécessitent une grande précision (ex. : graphiste) ;
- psychosociaux : comme une charge de travail excessive et une forte intensité du travail peuvent accroître les niveaux de stress des travailleurs, cela peut alors augmenter leurs tensions musculaires et leur sensibilité à la douleur.
En outre, l’absence de contrôle (maîtrise) des tâches à accomplir ou de la manière ou du rythme auxquels elles doivent être accomplies, ainsi que le manque de soutien de la part de collègues ou du personnel d’encadrement peuvent également accroître le risque de TMS (exemple les travailleurs de call center). En effet, si les travailleurs se sentent soumis à une pression trop forte au travail, ils ne sont pas en capacité de prendre les mesures de précaution appropriées ou d’adopter des postures et des pratiques de travail sûres. C’est ainsi que des facteurs psychosociaux deviennent des facteurs de risques de TMS ;
- facteurs organisationnels : comme la façon dont le travail est organisé en termes de nombre d’heures de travail consécutives, de possibilités de faire des pauses, de cadences de travail et de diversité des tâches à accomplir. Tous ces éléments constituent autant d’aspects qui rendent les tâches physiques plus ou moins contraignantes.
Ce n’est pas compliqué, ce sont toujours les mêmes mouvements que nous faisons. Personnellement, ce sont mon bras droit et ma main droite qui sont sollicités. C’est tellement devenu une habitude que cela se prolonge au niveau du cou et dans le dos. Comme je le dis, on pourrait me taper dessus que je ne le ressentirais pas. C’est lié au stress et aux mouvements répétitifs.
Quelles mesures sont prises par l’employeur à ce niveau ?
Actuellement rien n’a été mis en place. Au niveau de la délégation, nous allons créer un questionnaire par Teams pour que les travailleurs puissent s’exprimer afin de savoir ce qu’ils veulent améliorer.