La CSC wallonne partage les craintes légitimes du secteur agricole
En ce début d’année 2024, le secteur agricole est en action. Au-delà de la diversité des acteurs et de la réalité du monde agricole, celui-ci se mobilise pour des conditions de vie décentes, pour un revenu plus prévisible, et sur la capacité de se concentrer sur ce qui fait l’essence même de leur travail.
Les revendications légitimes des agriculteurs liées à leur avenir, à la viabilité de leurs exploitations et à la dignité de leur travail, la CSC wallonne les partage.
Comme CSC wallonne, nous sommes, depuis des années, mobilisés contre les accords de libéralisation commerciale qui visent de nombreux secteurs, dont celui de l’agriculture, à l’instar des discussions avec le Mercosur.
Un tel accord de libre-échange mettrait en effet en danger la santé et la sécurité des travailleurs et travailleuses en Amérique du Sud, et placerait les travailleurs et travailleuses d’ici dans une tension intenable entre une production qui respecte des normes de santé et de production élevées, et la pression d’une production à moindre coût.
Comme CSC wallonne, nous sommes perplexes sur le modèle économique qui sous-tend l’activité de certains secteurs, comme celui de la grande distribution. Les travailleurs de Delhaize, d’Intermarché, de Mestdagh en savent quelque chose. Nous sommes résolument en faveur d’une économie et d’une alimentation tournée vers le développement humain et respectueuse de l’environnement.
Enfin, nous ne pouvons que déplorer la différence de considération incompréhensible dont font preuve les femmes et hommes politiques à l’égard de modes d’action collectives utilisés par les uns ou par les autres. Nous sommes plus que jamais convaincus que les enjeux liés aux transitions en cours sont un défi à relever en commun, quel que soit son secteur d’activité.